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Politique: Fritz Alphonse Jean qualifie de mascarade la révocation de son visa par les Etats-Unis et s'en prend à Fils- Aimé

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Depuis Villa d'accueil, à Musseau, le Conseiller- Président Fritz Alphonse Jean a dressé ce mardi,un constat d'échec du gouvernement dirigé par le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé. L’héritage laissé à la transition est marqué par des dysfonctionnements structurels, une dérive budgétaire inquiétante et une incapacité manifeste à répondre aux besoins urgents de la population, a expliqué le CP accompagné de son collègue Leslie Voltaire en arrière-plan.



Le Conseiller Président évoque le budget national 2025-2026, évalué à près de 7 milliards de gourdes, met en évidence plusieurs anomalies majeures. Près de 33 % des fonds alloués ont déjà été consommés avant la fin du mois d’août, sans que cela ne se traduise par des actions gouvernementales cohérentes ou visibles.


Cette situation révèleselon lui, un manque de coordination au sein de l’Exécutif et l’incapacité du gouvernement à orienter les ressources vers les secteurs les plus critiques. Les besoins essentiels de la population demeurent ignorés, notamment dans les domaines de la sécurité, des services publics, et de l’appui logistique aux institutions clés.


Le déficit de gouvernance se manifeste particulièrement dans le domaine sécuritaire. Les policiers, engagés quotidiennement dans une lutte sans relâche contre les groupes armés, ne disposent ni des ressources, ni de l’encadrement nécessaires. Plusieurs agents sont tombés, d’autres blessés, parfois contraints de recevoir des soins inadéquats en raison de la faiblesse du soutien institutionnel, martèle Fritz Jean.


Face à cette situation, le Conseiller confirme avoir souligner l’urgence et pallier le silence du gouvernement. Cette démarche reflète l’ampleur du malaise et l’absence de leadership au sein de l’exécutif.


Au niveau administratif, il dit que plus de 92 000 dossiers demeurent en souffrance dans le système public, selon le Comité National des Plaintes (CNP). Cette accumulation témoigne du dysfonctionnement généralisé des structures de l’État.


Le pays traverse une situation exceptionnelle, marquée par une crise multidimensionnelle. Les institutions évoluent en dehors de conditions normales de fonctionnement et nécessitent des réformes profondes ainsi qu’une véritable innovation dans la gouvernance publique.

La détérioration de la situation budgétaire a obligé le gouvernement à présenter un budget rectificatif, notamment pour réajuster les dépenses imprévues et tenter de combler les manquements administratifs. Cependant, les explications fournies au Conseil des ministres n’ont pas permis de justifier les écarts observés.Le contraste est d’autant plus marquant que certains programmes prioritaires, estimés à 400 millions, restent bloqués ou sous-financés, malgré la hausse globale du budget.Les dysfonctionnements du système judiciaire aggravent la crise. La population ne perçoit aucun progrès réel dans la lutte contre l’impunité, malgré les nombreuses discussions internes. La confiance s’effrite et la situation nourrit un sentiment généralisé d’injustice.



Certains membres du CPT auraient envisagé ou annoncé leur retrait, protestant contre des décisions jugées incohérentes, notamment concernant la relation institutionnelle avec le Premier ministre. Cette instabilité interne complique davantage le climat politique et perturbe l’application des mesures urgentes.


La transition affronte un double défi : corriger les dérives du gouvernement sortant, et rétablir un cadre institutionnel crédible pour l’organisation des élections.


Fritz Jean rappelle que le pays reste pris en otage par l’insécurité, la pauvreté extrême, la dégradation économique et l’effondrement des institutions. La population vit une misère aggravée, confirmée par les dernières statistiques économiques publiées au niveau international.


La question aujourd'hui est que Fritz Jean devraitvcontinuer à siéger au sein du Conseil Présidentiel de Transition quand le déoartement d'Etat américain confirme qu un haut officiel du gouvernement est de connivence avec des gangs ?

Où est la morale dans tout ça, s'interroge plus d'un? après les dénonciations du natif de Sainte Suzanne représentant de l'Accord de Montana, comment le Conseil des ministres va t-il se tenir?

Attendons voir les choses .


YPL-HPN

 
 
 
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