Haïti-Politique: Quand Pierre Espérance chante l’enterrement du CPT
- allalematin
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Par Alix LAROCHE
Répondant, ce vendredi 19 décembre courant, aux questions du journaliste, Jimmy Valescot, Pierre Espérance a qualifié de « catastrophique », la gestion du Conseil présidentiel de transition (CPT) et des gouvernements Conille-Fils-Aimé. D’après le directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), la République n’a vu nulle part les résultats positifs de l’un de ces chantiers de l’Accord du 3 avril 2024. Aucun chantier n’a été respecté non plus concrétisé par cette nouvelle équipe de transition.
Selon le responsable des droits humains, cet Accord qui prend en compte la reddition de compte ; la lutte contre l’impunité ; la lutte contre la corruption ; l’État de droit ; la bonne gouvernance ; le renforcement des institutions étatiques ; la réforme constitutionnelle et l’organisation des élections, reste après plus de 20 mois, une illusion aux yeux de la République.
« Au contraire, la situation du pays s’est aggravée dans tous les sens. Le problème de l’insécurité reste entier. D’ailleurs, les bandits armés ont conquis plus d’espaces et deviennent plus arrogants comme s’ils sont pleinement assurés », a déploré le défenseur des droits humains.
Abordant particulièrement la question des droits humains, Pierre Espérance dit avoir regretté que ces nouveaux dirigeants ne parviennent pas à rétablir l’ordre dans la cité. Ce, pour permettre à tout un chacun de pouvoir circuler librement et de se défendre pécuniairement ; alors que l’État, a-t-il ajouté, n’a même pas les moyens pour offrir du travail à tout le monde.
Suivant les chiffres avancés par M. Espérance, le pays était déjà gangstérisé à 40 % sous l’Administration du président Jovenel Moïse, à 60 % sous le gouvernement d’Ariel Henry ; tandis qu’aujourd’hui, sous l’Administration du CPT et de ses gouvernements, le pays est gangstérisé à 88 %, notamment dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et dans les départements de l’Artibonite et du Centre.
Alix Laroche/HPN



















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