Haïti-Politique-Diplomatie : Affaire Jean, ce que le CPT devrait faire pour laver l’image de la Présidence
- allalematin
- il y a 3 jours
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Par Alix LAROCHE
L’affaire relative à la révocation, par les États-Unis, des visas de l’ex-président du Conseil présidentiel de transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, en termes de sanction pour connivences avec les gangs, continue de faire saliver. Les réactions fusent de toutes parts. Les indignations se manifestent d’heure en heure, constate Haiti Press Network.
Selon le professeur Antoine Nérilus qu’intervenait sur les ondes de radio Caraïbes au journal Premye Okazyon, l’ex-gouverneur de la Banque de la République d’Haïti (BRH), Fritz Alphonse Jean doit politiquement se laver de cette accusation.
Le doctorant en sciences politiques et relations internationales, estime que le CPT devrait adresser une correspondance aux ambassades américaine et canadienne pour leur demander de soumettre des preuves d’affiliation de Fritz Alphonse Jean avec les gangs armés qui terrorisent la population.
« S’il y a preuves, la justice haïtienne doit sévir à ce moment-là. Si les ambassades ne peuvent pas fournir des preuves à la Présidence concernant cette accusation, les autorités haïtiennes devraient déclarer les ambassadeurs concernés persona non grata », a soutenu Antoine Nérilus, doutant toutefois de la capacité de nos dirigeants à prendre une telle décision.
De son côté, le Conseiller-président, Fritz Alphonse Jean a rejeté d’un revers de main les accusations des autorités américaines sur ses possibilités de connexion avec les gangs armés qui sèment le deuil et la désolation au sein des familles haïtiennes.
L’ancien gouverneur de la Banque centrale, dans un texte publié sur son compte X, dit n’avoir aucun lien à des activités illégales. Il demande aux États-Unis de présenter des preuves devant supporter cette accusation.
Par ailleurs, M. Jean dit avoir pris notes que les États-Unis et le Canada ont choisi de donner leur support dans une direction pas claire et inerte. Il souhaite que la lumière soit faite sur cette position.
Parallèlement, Fritz Alphonse Jean renouvelle sa position de vouloir limoger le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé que le CPT avait choisi lui-même, pour, a-t-il ajouté, incompétence et insubordination.
Alix Laroche/HPN















