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Force anti-gangs en Haïti : le Canada soumet 60 millions de dollars à l’aval de l’ONU


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Le Président du Conseil Présidentiel de Transition, Laurent Saint-Cyr, s’est entretenu avec le Premier ministre du Canada, Mark Carney, pour discuter de l’urgence du rétablissement de la sécurité en Haïti, en vue de la tenue rapide des élections. Le Canada a réaffirmé son soutien à la Police Nationale d’Haïti, au renforcement de la justice et à la mobilisation de la communauté internationale pour mettre en place une force capable de neutraliser les groupes criminels qui paralysent le pays.



Le Canada s’est dit prêt à contribuer à hauteur de 60 millions de dollars pour soutenir la lutte contre l’insécurité en Haïti, à condition que les Nations unies adoptent la proposition américaine visant à transformer la mission de police multinationale (MMAS) en une véritable « force de répression des gangs ». Cette initiative, soutenue par l’administration américaine, prévoit un renforcement majeur des moyens, du personnel et de l’équipement de la mission, jugé essentiel pour restaurer l’ordre dans un pays en proie à une violence généralisée.


Lors d’une réunion organisé à l’ONU avec son homologue haïtien Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste , la ministre canadienne des Affaires étrangères, Anita Anand, a souligné que ce plan était crucial pour permettre la réouverture des écoles et mettre fin à la crise alimentaire provoquée par les vols et les attaques perpétrés par les gangs. Sur le financement annoncé, 40 millions de dollars seraient directement alloués à la mission de répression des gangs, tandis que 20 millions supplémentaires serviraient à renforcer la sécurité maritime dans les Caraïbes, afin de freiner le trafic d’armes et de drogue en direction et en provenance d’Haïti.


Le Canada est déjà le deuxième contributeur financier de la force multinationale dirigée par le Kenya, avec 80 millions de dollars engagés. Depuis le déploiement des officiers kényans en juin 2024, la mission n’a cependant pas réussi à reprendre le contrôle de territoires clés, face à la coalition criminelle Viv Ansanm et au groupe Gran Grif, désignés par les États-Unis comme organisations terroristes transnationales. Ces gangs continuent de semer la violence, incendier et détruire des bâtiments de police, mettant en évidence l’ampleur de la crise sécuritaire et la nécessité d’une réponse internationale coordonnée.


Mederson Alcindor

Haiti Press Network (HPN)

 

 
 
 

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