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Quand Jean-Charles Moïse menace de prendre les armes


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L’ancien candidat à la présidence Jean-Charles Moïse a annoncé ce lundi, en conférence de presse, qu’il est prêt à prendre les armes pour empêcher que le pays ne tombe entre les mains de ceux qu’ils accusent d’avoir volé sa « victoire » aux élections de 2015.



Si le pays se trouve dans cette situation critique aujourd’hui, c’est parce qu’ils avaient volé « ma victoire » à la présidentielle, prétend Moïse. Il était arrivé 3e avec un peu plus de 222 mille voix, derrière Jovenel Moïse (plus de 511 mille voix) et Jude Célestin (plus de 394 mille voix) à la présidentielle de 2016.



Le scrutin avait été invalidé et repris un an plus tard et les trois candidats avaient obtenu des résultats identiques. Plus de 590 mille voix pour Jovenel Moïse, près de 208 mille pour Célestin et 117 mille pour Jean-Charles Moïse qui n’a jamais accepté sa défaite.



Il s’en prend également au secteur privé qui, dit-il, contrôle les deux branches de l’Exécutif. Pour Moïse, on ne peut pas livrer le pays aux mulâtres. Ils ne peuvent pas contrôler la présidence et la primature en même temps.



Laurent Saint-Cyr est l’actuel coordonnateur du CPT (Conseil présidentiel de transition) qui fait office de président et constitué de 9 membres dont un représentant de Jean-Charles Moïse, pendant que l’homme d'affaires Alix Didier Fils-Aimé dirige le gouvernement duquel PITIT Dessalines est membre.



C’est la politique qui doit donner l’alternative économique, pas l’inverse, dit-il, annonçant son intention de gagner les rues et de se rendre devant l’ambassade des Etats-Unis à Tabarre.



Il a été applaudi par un groupe de partisans qui le portaient, par la suite en triomphe à travers des rues de Delmas.



Plus d’un s’interroge sur cette sortie médiatique de Jean-Charles Moïse, récemment chahuté dans un hôtel à Pétion-Ville alors qu’il participait à une cérémonie en hommage à un proche du premier ministre Alix Didier Fils-Aimé.



D’autres anciens dirigeants ou leaders politiques sont, depuis un certain temps, dans la tourmente et voient leur popularité considérablement réduite.



C’est le cas, par exemple, de l’ancien candidat à la présidence et auto-proclamé avocat du peuple, (Avoka Pèp la), Me André Michel ou encore de l’ancienne mairesse de l’Arcahaie, Rosemila Petit-Frère qui se trouve depuis plusieurs jours à la DCPJ, la police judiciaire, après son arrestation en République dominicaine.


DO/HPN

 
 
 

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