
L’Organisation Citoyenne pour une Nouvelle Haïti (OCNH) a bouclé ce mardi, la 2e édition de son concours de dissertation sur la corruption marquée par l’engagement des jeunes à participer dans la lutte en devenant des ambassadeurs anti-corruption.
Parmi les 15 finalistes, les 3 lauréats ont reçu leurs primes comprenant, entre autres, de l’argent cash ainsi qu’un stage payant à l’OCNH.
Le directeur exécutif de l’ONCH, Me Camille Occius a réaffirmé son engagement à continuer à accompagner ces jeunes rappelant que les lauréats de la première édition du concours ont eu beaucoup d'opportunités.
D’ailleurs, fait-il remarquer, la lauréate, Angela Marie Liza Joseph, est l’actuelle responsable de programme à l’OCNH.
Corruption et processus électoral en Haïti : réalité piste de solution », est le thème qui avait été retenu pour la 2e édition du concours. Les jeunes ont fait beaucoup de recherches sur le phénomène et ont proposé des pistes de solution pour éradiquer ce fléau, se félicite Me Occius.
Pour sa part, le trésorier du CEP, Jacques Desrosiers, a souligné que l’organisation de bonnes élections peut énormément contribuer à construire une nouvelle Haïti avec des dirigeants légitimes.
Il réaffirme la volonté du CEP (Conseil électoral provisoire) de mener, dans des conditions de transparence et d’équité, les processus référendaire et électoral.
Le protecteur du citoyen, Me Jean Wilner Morin, qui était accompagné du Protecteur Adjoint, Me Amoce Auguste, et du directeur général de l’Office de la Protection du Citoyen, Me Jude Jean Pierre, a salué cette initiative de l’OCNH.
Il a invité les jeunes à pratiquer l’intégrité et à respecter les principes de transparence, rappelant que ceux qui luttent contre la corruption auront à faire face à des « guerriers de l’ombre ».
Me Morin affirme que plus les citoyens se rendent compte du lien entre la corruption et leur niveau de vie, plus ils voudront exiger de leurs mandants reddition de comptes pour des promesses ou des engagements non tenus.
Voici les noms des trois lauréats. Yvens Raymond Junior Bonny de la Faculté de Droit et des Sciences Economiques de l’Université d’Etat d’Haïti (1er), Stéphaneau Dehilaire de la Faculté de Droits et des Sciences Economiques de l’Université d’Etat d’Haïti (2e) et Roobens Isma de la Faculté des Sciences Humaines de l’Université d’Etat d’Haïti (FACSH).
DO/HPN
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