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Education-Violence-Atelier: Pour consolider le Code de conduite en milieu scolaire


Dans le souci de poursuivre la stratégie de prévention et de lutte contre la violence en milieu scolaire, les responsables du ministère de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), de concert avec des partenaires intéressés dans le secteur, notamment l'UNICEF, ont lancé à l'hôtel Montana, ce mardi 23 mai 2023, un Atelier de deux jours autour de la révision du Code de conduite à l'école pour l'intégration de la Charte de bonnes pratiques contre la violence basée sur le genre en milieu scolaire.


Comme indiqué plus haut, cet atelier de travail qui a réuni des cadres du ministère et d'autres acteurs impliqués dans l'éducation, doit permettre aussi de considérer les bonnes pratiques capables de prévenir les actes de violence, d'atténuer les risques et de répondre par une prise en charge de qualité des victimes de violence, particulièrement celles de violence sexuelle.


Outil devant permettre de combattre la violence à l'école, le Code de conduite qui vise les écoles publiques et privées de la République, a été élaboré dans le but de porter les différents acteurs à entreprendre des actions pour contrer la violence en milieu scolaire.


Prenant la parole à l'ouverture de cet atelier, le professeur Auguste D'Meza, membre du cabinet du ministre Nesmy Manigat a salué la mise en oeuvre de ce document important surtout dans la société d'aujourd'hui qui, s'est-il réjoui, a pourtant été réalisé avec très peu moyens financiers.


Selon M. D'Meza, suivant les instructions du ministre Manigat, pour la rentrée scolaire 2023, avec l'ensemble des partenaires, il est prévu de finaliser trois documents. Il s'agit, a-t-il cité : de La Charte de bonnes pratiques, du Code de conduite et du Code de déontologie qui sera accompagné de la Convention relative aux droits de l'enfant. Ces quatre documents, a-t-il promis, formeront un paquet. Ils seront distribués et donneront lieu à des séances de formation sur toute l'étendue du territoire.


"Si on peut initier un dialogue sur la non-violence, il y a peut-être l'espoir que dans 10 ou 15 ans encore, on pourrait arriver à avoir une société moins violente", a espéré le professeur Auguste D'Meza, lequel croit que la violence n'est pas génétique mais elle est purement sociale, économique, politique, culturelle et environnementale.


D'après lui, aussi longtemps qu'il y aura des éléments qui agressent le citoyen et la citoyenne, il y aura obligatoirement des réactions violentes.


Au terme de cet atelier qui, d'après le Coordonnateur de la Commission d'adaptation scolaire et d'appui social (CASAS), M. Louis Pierre Janvier qui porte ce dossier, un Plan d'actions sera proposé sur la stratégie de boucler les trois documents cités plus haut, tout en intégrant la Convention relative aux droits de l'enfant afin d'organiser des tournées nationales et d'autres activités liées à la vulgarisation.



Texte ✒ et photos 📷

Alix Laroche

HPN


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