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Lucmane Délile dénonce l’attaque contre Marchand-Dessalines et accuse les autorités de complaisance

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Il est anormal, affirme l’ancien ministre de la justice, Me Lucmane Délile, que des bandits armés continuent à défier l’autorité de l’Etat, à faire fuir la police.


L’ancien commissaire du gouvernement de Port-au-Prince rappelle que c’est l’Etat qui détient le monopole de la violence légitime.


Il se dit convaincu que le concept de « territoire perdu » n’est pas cadré avec la réalité. Il y a des territoires « livrés », déplore le responsable de la structure politique dénommée « Debout Citoyen ».


Ce sont les autorités qui livrent les territoires, les uns après les autres et cela ne doit pas continuer.


Aussi, il appelle les citoyens à se soulever comme un seul homme pour réclamer le départ du Conseil présidentiel de transition et du premier ministre qui, souligne-t-il, ne sont montrés incapables de rétablir la sécurité sur l’ensemble du territoire afin que les conditions soient réunies pour la tenue d’élections libres et démocratiques.


Lors de l’attaque ce jeudi à Marchand-Dessalines, les bandits ont fait fuir les policiers, en nombre inférieur, puis ils ont incendié le commissariat.


Aucune victime n’a été enregistrée dans les rangs de la population civile.


Cependant, la dernière journée des examens officiels qui devrait avoir lieu ce jeudi, a dû être reportée sine die, les candidats n’ayant pas pu se rendre dans les centres d’examens.


D’autres communes du Bas-Artibonite dont Desarmes, Verrettes et Liancourt, ont aussi subi, dans un degré moindre, des attaques orchestrées par les « 400 Mawozo », les « Talibans », la base « Gran Grif » et « Kokorat San Ras ».


DO/HPN

 
 
 

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