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Les déplacés de Carrefour-Feuilles réclament la subvention promise avant la rentrée scolaire

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A deux jours de la rentrée officielle des classes, les déplacés de Carrefour-Feuilles, réclament la subvention promise par le gouvernement. Ils évoquent les mauvaises conditions dans les camps d’hébergement et leurs conditions précaires d’existence.

 

Ce lundi, des déplacés de Carrefour-Feuilles ont foulé le macadam dans le cadre d’un sit-in organisé à Musseau, devant les locaux de la Primature (siège du gouvernement) et la Villa d’Accueil où siègent les conseillers-présidents.

 

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Un mouvement de protestation qui visait à attirer l’attention des autorités de la transition sur les mauvaises conditions de vie dans les camps de déplacés et leur situation économique difficile à la veille de la rentrée des classes.

 

La majorité des occupants des camps ne pourront pas envoyer leurs enfants à l’école cette année (l’année scolaire s’ouvre officiellement ce mercredi 1er octobre), a affirmé Etzer Jean, le coordonnateur du collectif des Personnes déplacées internes (PDI) de Carrefour-Feuilles.

 

Il rappelle que c’est le gouvernement qui avait promis d’accompagner les plus vulnérables à la veille de la rentrée des classes.

 

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« Les déplacés qui sont hébergés au Lycée Marie-Jeanne n’ont rien reçu des autorités en dépit des promesses d’accompagnement », souligne l’activiste, qui appelle les conseillers-présidents et le premier ministre Alix D. Fils-Aimé à entendre la voix des victimes de l’insécurité qui ont tout perdu en laissant leurs maisons sous la menace des gangs.

 

Ces déplacés ne savent à quel saint se vouer et la rentrée scolaire arrive dans un contexte particulièrement difficile, fait remarquer Etzer Jean.

 

Il fait aussi remarquer que c’est le gouvernement qui a annoncé un programme d’appui aux vulnérables et il doit passer de la parole aux actes.

 

Plusieurs autres déplacés qui participaient à ce sit-in ont, eux aussi, exprimé leurs frustrations. Ils exigent le rétablissement de la sécurité dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince afin qu’ils puissent retourner dans leurs quartiers pour vaquer à leurs activités et prendre soin de leurs familles.

 

Le programme de subvention doit toucher les occupants des camps mais également les déplacés qui se trouvent dans des familles d’accueil, ont-ils souligné.

 

DO/HPN

 
 
 

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