top of page

Jocelyne Colas met en garde contre une « réédition du 29 novembre 1987»


ree

Le gouvernement ne pourra pas organiser les élections malgré le changement du mandat de Conseil électoral provisoire (CEP). C’est la position de la directrice exécutive de la Commission épiscopale Justice nationale et Paix (CE-JILAP), Jocelyne Colas.



Elle fait remarquer que les conditions sécuritaires ne sont pas encore réunies pour organiser un scrutin à l’échelle nationale.



La militante des droits humains évoque, à titre d’exemple, les troubles provoqués par des tirs nourris au Champ-de-Mars, hier jeudi, lors d’un Conseil des ministres au palais national.



On ne peut pas exposer le peuple haïtien au risque de revivre un 29 novembre (en référence au massacre enregistré lors des élections de 1987, NDLR), dit Jocelyne Colas.




De plus, elle fait remarquer que le Conseil électoral provisoire est à moins de 4 mois de la fin de son mandat et ce laps de temps est trop court pour qu’il puisse créer des conditions favorables à l’organisation d’élections crédibles et acceptables.




Comment pourront-ils réaliser en 4 mois ce qu’ils n’ont pas pu faire en 18 mois, se demande Jocelyne Colas.




Hier jeudi, lors du conseil des ministres réalisés sous les balles au palais national, le CPT a adopté le projet d'arrêté modifiant les dispositions des articles 3 et 6 de l'Arrêté du 18 septembre 2024 nommant les membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP) et fixant leur mandat.



Il a aussi adopté le projet d’arrêté rapportant l'arrêté du 24 juillet 2024 nommant les membres du Comité de Pilotage de la Conférence Nationale et l'Arrêté du 2 septembre 2024 complétant le Comité de Pilotage de la Conférence Nationale.


DO/HPN

 
 
 

Commentaires


ONA.jpg
brh_ad.jpg
votre_publicite.jpg
kredi-ener.jpg
hpn_full_logo.png
bottom of page