Droits Humains : Josué Renaud invite la jeunesse à s’impliquer pour façonner l’avenir du pays
- etrof16
- 5 nov.
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Le président de l’organisation de droits humains dénommée NEHRO (New England Human Rights Organization) Josué Renaud a appelé la jeunesse haïtienne, la sève du pays, à s’impliquer pour bâtir l’avenir du pays.
« Beaucoup d’entre vous étudient, créent, s’engagent dans la société. Vous incarnez la partie encore vivante de la nation, celle qui n’a pas renoncé. Mais tout n’est pas encore fait », écrit-il, dans une lettre ouverte dont notre rédaction a obtenu une copie.
Le militant des droits humains dénoncent ce qui, installés au pouvoir, compromettent silencieusement l’avenir des jeunes, en négociant avec des institutions internationales. Ils signent des accords, contractent des prêts dont les conditions demeurent secrètes.
Il demande aux jeunes de ne pas accepter que la République soit endettée sur leur dos mais de refuser d’être la génération qui paiera les fautes de ceux qui vous gouvernent sans mandat moral. Il rappelle que le silence de la jeunesse ne fera que nourrir la corruption.
Dr Renaud insiste sur la nécessité d’exiger avec calme et détermination la vérité, la transparence et la reddition de comptes.
Par ailleurs, il rappelle que notre histoire ne commence pas avec les crises récentes. « Le 1ᵉʳ janvier 1804 fut la naissance d’une liberté. Le 7 février 1986 marqua la chute d’une dictature qui, malheureusement persiste sous d’autres formes, quarante ans après.
Aussi, il dit croire que le 7 février 2026 doit marquer la fin du cycle de la peur et du recommencement pour ouvrir une ère de responsabilité, d’équité et de souveraineté réelle. Il demande à la jeune de faire attention à ceux qu’il appelle « ces dirigeants importés, ces visages qui débarquent en Haïti pour s’y installer quelques mois, avant de repartir au premier vol après “mission accomplie”.
Il ne faut pas leur confier vos espérances, dit-il, ajoutant que la patrie ne se gouverne pas par intérim mais elle se reconstruit de l’intérieur, par ceux qui y vivent, y souffrent, y Les temps sont durs, je ne vous le cache pas.
Le pays chancèle sous la corruption, les assassinats, les gangs, et la peur, reconnaît Dr Renaud qui affirme que c’est à la jeunesse qu’il appartient d’inverser cette pente.
« N’espérez plus dans les départs périlleux vers l’inconnu ; la mer n’est pas une frontière vers la dignité. Les portes terrestres se ferment, les aéroports s’éteignent : il reste la terre, la vôtre, encore capable de beauté. Apprenez à la cultiver, à la transformer en espace d’avenir. Ce n’est pas une punition de rester ; c’est un acte de foi », affirme le responsable du NEHRO.
DO/HPN



















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