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1492 : Conquête de femmes et violence sexuelle en Amérique




Hancy PIERRE, professeur à l’Université, Port-au-Prince, 4 décembre 2022.


La colonisation de l’Amérique fut avant tout une conquête des femmes (Narpier y otros, 2011 :183). En effet, les femmes furent réputées de rudes travailleuses principalement dans l’agriculture sur qui les conquérants ont pu miser pour s’approvisionner alors grâce à l’exploitation des monticules (Valmé, 2012). Elles eurent très tôt subi la violence sexuelle et des viols. Aussi l’union des Espagnoles aux femmes indiennes fut- elle une source de pouvoir et de richesses de l’homme blanc. Il a été rapporté qu’à Cuba lors de son premier voyage après avoir quitté les Bahamas explorés le 12 octobre 1492, Colomb avait capturé six femmes indigènes pour les emmener en Espagne en vue de les exposer et satisfaire les curiosités des membres de la couronne (Kirkpatricck, 1986 :2). L’Amiral Don Cristobal Colon eut attendu son troisième voyage pour la participation des femmes dans son embarquement. Mais, Fernando, son fils eut évoqué cette présence dès son deuxième voyage.

Les Espagnols après avoir aperçu un canot d’indiens, les poursuivirent et en accaparèrent une femme jeune et fort belle qu’ils amenèrent au vaisseau de l’Amiral. Ce qui eut affecté le reste du groupe des Indiens, et le mari de l’indienne fut aussi inconsolable. L’indienne a été renvoyée dans sa bourgade du Marien par l’Amiral (Nau, 2003 :86-87). Sans arrière-pensée du mobile de l’enlèvement de l’indienne du Marien, nous nous questionnons la représentation des femmes qui les aurait assimilées à des jouets. Ce qui est une tendance manifestement vivante dans les réflexes et les attitudes de nos sociétés ayant un fort héritage machiste.

Un autre fait noté dans les premiers moments de la découverte, soit l’enlèvement de plusieurs autres femmes indiennes par Colomb lui-même. »Il les avait emmenées d’Ayay, plusieurs indiennes , toutes également belles comme si elles avaient été choisies d’entre une peuplade entière, et que l’une d’elles ,cependant surpassait les autres tellement en beauté, que les étranger eux-mêmes qui se flattaient que les femmes de leur pays étaient les plus belles du monde, ne cessaient de l’admirer, et l’appelaient Catalina du nom d’une célèbre castillane ».Guacanagaric préparait l’évasion des femmes indiennes en dépit de sa loyauté à l’Amiral. « Le lendemain l’Amiral expédia des émissaires vers le Cacique pour lui reprocher sa félonie et lui enjoindre de renvoyer à son bord les indiennes dont il avait évidemment favorisé la fuite. Un détachement d’hommes armé procédait vainement à des recherches pour arracher de vive force les prisonnières qui s’étaient cachées de leurs receleurs et les reconduire aux navires « (ibid, p 122).

Les premiers actes de viols ont été perpétrés par le groupe des 39 Espagnols laissés par Colon, en 1493, dans le fort de la Nativité contre les femmes indigènes. Ce qui avait suscité la colère des indigènes en la destruction de ce fort et coûté la mort à ces espagnols au prix de la défense des valeurs de dignité et d’intégrité.


La figure de la femme fut essentiellement associée à des châtiments en prenant le cas de deux gitanes Catalina et Maria condamnées pour meurtre. La couronne les a graciées à la condition qu’elles embarquent pour ces nouvelles Indes et cela s’est survenu en janvier 1498.Or nous savons que des prisonniers condamnés à mort en Espagne au moment de l’embarquement pour les Indes eurent préféré subir leur peine que d’aller se risquer dans de voyages d’amateurisme pour être trop incertains et risqués. Ainsi il a fallu un mandement pour une aventure risquée qu’une amnistie ait été prise ordonnant la suspension de tout jugement d’affaires et causes criminelles à l’encontre de ceux qui partent avec Cristobal Colon jusqu’à ce qu’ils soient de retour (Lequenne, 2015 :86-87). En effet, « au début Colomb ne trouva pas de marins qui voulussent s’embarquer avec lui. Le gouvernement offrit alors le pardon et la liberté à des prisonniers. Les voleurs et les assassins mêmes refusèrent de marcher » (Elie, 2015 :176). Ils seront confiants qu’en la présence de Martin Alonzo Pinzon, un navigateur expérimenté. C’est ce qu’a rapporté Marius André, un informateur précieux et respecté.

Quelle fut la logique d’une colonisation de migration composée de 90 % d’hommes à la constitution de la société américaine dans le cadre de la conquête. Ces hommes ont laissé leurs femmes légitimes dans la péninsule ibérique et ont contacté des unions illégales avec des femmes indigènes. Cependant les enfants issues de ces unions sont jugés impurs de sang et la Couronne en profite pour les interdire de jouir de droits et privilèges à pouvoir occuper les charges publiques (Herrero, 1992 :54-55).

Mais en 1497, on prévoyait l’embarquement de 30 femmes sur autorisation des Rois catholiques à Burgos sur les 300 premières personnes à s’embarquer (Saillard et autre ,1992 :122 - 179).

A Hispaniola, les colonisateurs se sont associés aux indiens et indiennes comme source de pouvoir et de sexe en percevant que les femmes indiennes travaillent beaucoup plus que les hommes d’après Moya, (Moya 1976 :23) cité par Narpier y otros (2011). D’après Magnus Morner, »la conquête espagnole de l’Amérique est ce que Ricardo Herren appelle la conquête érotique des femmes indigènes ». Il se produit un métissage indo-hispanique eu égard au manque de femmes blanches présentes ; et, dans ce contexte, la violence n’était pas exempte. Selon Oviedo « les Indiennes jouissent d’une grande liberté sexuelle. Il les décrit comme étant coquètes, propres, sensuelles, lascives et déshonnêtes ». Les Espagnoles faisaient la guerre, occupaient des territoires et s’accouplaient de force avec les femmes indiennes. Ils profitent des qualités des femmes indiennes qui sont de rudes travailleuses agricultrices, dans la récollection, l’artisanat, la préparation de boissons et de médicaments, participaient aussi dans des guerres et des festivités et établissaient des descendances et parentés en ce sens (Suarez,2009 :22) cité par Narpier et autres (Ibid, p 183). La richesse est garantie des caciques et caciquesses dans la consolidation de la lignée féminine. Le pouvoir s’amplifiait quand les filles, sœurs et épouses se mettaient avec des Indiens et caciques, en faisant leur fils avoir une appartenance au territoire où ils vivaient. La femme indienne qui s’associait à l’espagnol par la voie d’une traite sexuelle et devenue mère de ses fils métis jouissait d’une position sociale. Cependant il est à noter que la Couronne espagnole était ambivalente quant à l’interdiction et l’autorisation du mariage mixte indo-hispanique ; les hommes mariés étaient les bienvenus contrairement aux célibataires.

Pour clore ce passage sur la conquête de femmes en Amérique, nous voudrions relater sans commentaire le fait révélateur suivant : » Lors du second voyage de Colomb, il avait donné en cadeau une femme indienne à Michel de Cuneo qui la battait et l’abusait sexuellement alors « (ibid, p 183). Les relations avec les femmes indiennes sont caractérisées par la violence, le viol, la manipulation et la tromperie. Pour ce qui concerne la manipulation, nous indiquons l’exemple de l’indienne Malinche de Mexico abusée par Hernando Cortez pour asseoir son pouvoir et détruire un empire de plus de trois siècles, aliéner le peuple mexicain et étendre son pouvoir dans une grande partie de l’Amérique centrale. Aussi les femmes indigènes étaient-elles sujettes à la stigmatisation dans la fameuse polémique de l’origine de la syphilis qu’on attribua au contact sexuel avec des femmes indiennes depuis 1493 avec l’aggravation du « mal de bubes « qui se répandra comme épidémie en Europe déjà partir de 1495 alors que la syphilis existerait depuis la préhistoire. Elle était aussi associée aux français qui l’auraient transmise lors de la guerre de Naples 1494-1495 (ibid, p 185).


Repères bibliographiques

GOMEZ Thomas (2014), L’invention de l’Amérique-Mythes et réalités de la conquête, Nouvelle Edition, Flammarion, Paris.

HERRERO Pedro Perez (1992), America latina y el colonialismo europeo, Siglos XVI-XVIII, Editorial Sintesis S.A., Madrid.

KIRKPATRICK F.A. (1986) Los conquistadores espagnoles, Novena Edicion, Coleccion Austral, Editorial Espasa-Calpe, S.A, Madrid.

LEQUENNE Michel (2015), Christophe COLOMB, la découverte de l’Amérique, Editions La Découverte, Paris.

MOYA PONS Frank Moya y PAZ Rosario Flores(2013) Los tainos en 1492 , el debate demografico,Academia Dominicana de la Historia, Editora Buho, Santo Domingo.

NARPIER y Otros, Fundaciones (2011) Historia y cultura de la primera ciudad Euroamericana, Editora Centenario, Santo Domingo.

NAU Emile (2003), Histoire des Caciques d’Haïti (texte intégral), Collection Patrimoine, Presses Nationales d’Haïti, Port-au-Prince.

Catherine Delamarre-Sallard, Bertrand Sallard www.caim.info vers la femme au temps des conquistadores.

SILIE, Ruben, « 1492 ;Descubrimiento. Encuentro.Invasion.Como calificar este hecho ? » in Cincia y Sociedad, Volumen XVII, Numero 3, Instituto Tecnologico de Santo Domingo, Julio-Septiembre 1992.p 243-255.

VALME R.Gilbert (2012), Atabey, Yucayequey, Caney.6000 ans d’aménagement territorial préhispanique sur l’Ile d’Ayiti. Haïti/République Dominicaine. Une approche holistique du patrimoine aux Antilles. Les paysages culturels, Educa Vision Inc.Florida.



Par Hancy PIERRE, professeur à l’Université,

Port-au-Prince, 4 décembre 2022.


La colonisation de l’Amérique fut avant tout une conquête des femmes (Narpier y otros, 2011 :183). En effet, les femmes furent réputées de rudes travailleuses principalement dans l’agriculture sur qui les conquérants ont pu miser pour s’approvisionner alors grâce à l’exploitation des monticules (Valmé, 2012). Elles eurent très tôt subi la violence sexuelle et des viols. Aussi l’union des Espagnoles aux femmes indiennes fut- elle une source de pouvoir et de richesses de l’homme blanc. Il a été rapporté qu’à Cuba lors de son premier voyage après avoir quitté les Bahamas explorés le 12 octobre 1492, Colomb avait capturé six femmes indigènes pour les emmener en Espagne en vue de les exposer et satisfaire les curiosités des membres de la couronne (Kirkpatricck, 1986 :2). L’Amiral Don Cristobal Colon eut attendu son troisième voyage pour la participation des femmes dans son embarquement. Mais, Fernando, son fils eut évoqué cette présence dès son deuxième voyage.


Les Espagnols après avoir aperçu un canot d’indiens, les poursuivirent et en accaparèrent une femme jeune et fort belle qu’ils amenèrent au vaisseau de l’Amiral. Ce qui eut affecté le reste du groupe des Indiens, et le mari de l’indienne fut aussi inconsolable. L’indienne a été renvoyée dans sa bourgade du Marien par l’Amiral (Nau, 2003 :86-87). Sans arrière-pensée du mobile de l’enlèvement de l’indienne du Marien, nous nous questionnons la représentation des femmes qui les aurait assimilées à des jouets. Ce qui est une tendance manifestement vivante dans les réflexes et les attitudes de nos sociétés ayant un fort héritage machiste.


Un autre fait noté dans les premiers moments de la découverte, soit l’enlèvement de plusieurs autres femmes indiennes par Colomb lui-même. »Il les avait emmenées d’Ayay, plusieurs indiennes , toutes également belles comme si elles avaient été choisies d’entre une peuplade entière, et que l’une d’elles ,cependant surpassait les autres tellement en beauté, que les étranger eux-mêmes qui se flattaient que les femmes de leur pays étaient les plus belles du monde, ne cessaient de l’admirer, et l’appelaient Catalina du nom d’une célèbre castillane ».Guacanagaric préparait l’évasion des femmes indiennes en dépit de sa loyauté à l’Amiral. « Le lendemain l’Amiral expédia des émissaires vers le Cacique pour lui reprocher sa félonie et lui enjoindre de renvoyer à son bord les indiennes dont il avait évidemment favorisé la fuite. Un détachement d’hommes armé procédait vainement à des recherches pour arracher de vive force les prisonnières qui s’étaient cachées de leurs receleurs et les reconduire aux navires « (ibid, p 122).


Les premiers actes de viols ont été perpétrés par le groupe des 39 Espagnols laissés par Colon, en 1493, dans le fort de la Nativité contre les femmes indigènes. Ce qui avait suscité la colère des indigènes en la destruction de ce fort et coûté la mort à ces espagnols au prix de la défense des valeurs de dignité et d’intégrité.


La figure de la femme fut essentiellement associée à des châtiments en prenant le cas de deux gitanes Catalina et Maria condamnées pour meurtre. La couronne les a graciées à la condition qu’elles embarquent pour ces nouvelles Indes et cela s’est survenu en janvier 1498.Or nous savons que des prisonniers condamnés à mort en Espagne au moment de l’embarquement pour les Indes eurent préféré subir leur peine que d’aller se risquer dans de voyages d’amateurisme pour être trop incertains et risqués. Ainsi il a fallu un mandement pour une aventure risquée qu’une amnistie ait été prise ordonnant la suspension de tout jugement d’affaires et causes criminelles à l’encontre de ceux qui partent avec Cristobal Colon jusqu’à ce qu’ils soient de retour (Lequenne, 2015 :86-87). En effet, « au début Colomb ne trouva pas de marins qui voulussent s’embarquer avec lui. Le gouvernement offrit alors le pardon et la liberté à des prisonniers. Les voleurs et les assassins mêmes refusèrent de marcher » (Elie, 2015 :176). Ils seront confiants qu’en la présence de Martin Alonzo Pinzon, un navigateur expérimenté. C’est ce qu’a rapporté Marius André, un informateur précieux et respecté.


Quelle fut la logique d’une colonisation de migration composée de 90 % d’hommes à la constitution de la société américaine dans le cadre de la conquête. Ces hommes ont laissé leurs femmes légitimes dans la péninsule ibérique et ont contacté des unions illégales avec des femmes indigènes. Cependant les enfants issues de ces unions sont jugés impurs de sang et la Couronne en profite pour les interdire de jouir de droits et privilèges à pouvoir occuper les charges publiques (Herrero, 1992 :54-55).

Mais en 1497, on prévoyait l’embarquement de 30 femmes sur autorisation des Rois catholiques à Burgos sur les 300 premières personnes à s’embarquer (Saillard et autre ,1992 :122 - 179).


A Hispaniola, les colonisateurs se sont associés aux indiens et indiennes comme source de pouvoir et de sexe en percevant que les femmes indiennes travaillent beaucoup plus que les hommes d’après Moya, (Moya 1976 :23) cité par Narpier y otros (2011). D’après Magnus Morner, »la conquête espagnole de l’Amérique est ce que Ricardo Herren appelle la conquête érotique des femmes indigènes ». Il se produit un métissage indo-hispanique eu égard au manque de femmes blanches présentes ; et, dans ce contexte, la violence n’était pas exempte. Selon Oviedo « les Indiennes jouissent d’une grande liberté sexuelle. Il les décrit comme étant coquètes, propres, sensuelles, lascives et déshonnêtes ». Les Espagnoles faisaient la guerre, occupaient des territoires et s’accouplaient de force avec les femmes indiennes. Ils profitent des qualités des femmes indiennes qui sont de rudes travailleuses agricultrices, dans la récollection, l’artisanat, la préparation de boissons et de médicaments, participaient aussi dans des guerres et des festivités et établissaient des descendances et parentés en ce sens (Suarez,2009 :22) cité par Narpier et autres (Ibid, p 183). La richesse est garantie des caciques et caciquesses dans la consolidation de la lignée féminine. Le pouvoir s’amplifiait quand les filles, sœurs et épouses se mettaient avec des Indiens et caciques, en faisant leur fils avoir une appartenance au territoire où ils vivaient. La femme indienne qui s’associait à l’espagnol par la voie d’une traite sexuelle et devenue mère de ses fils métis jouissait d’une position sociale. Cependant il est à noter que la Couronne espagnole était ambivalente quant à l’interdiction et l’autorisation du mariage mixte indo-hispanique ; les hommes mariés étaient les bienvenus contrairement aux célibataires.


Pour clore ce passage sur la conquête de femmes en Amérique, nous voudrions relater sans commentaire le fait révélateur suivant : » Lors du second voyage de Colomb, il avait donné en cadeau une femme indienne à Michel de Cuneo qui la battait et l’abusait sexuellement alors « (ibid, p 183). Les relations avec les femmes indiennes sont caractérisées par la violence, le viol, la manipulation et la tromperie. Pour ce qui concerne la manipulation, nous indiquons l’exemple de l’indienne Malinche de Mexico abusée par Hernando Cortez pour asseoir son pouvoir et détruire un empire de plus de trois siècles, aliéner le peuple mexicain et étendre son pouvoir dans une grande partie de l’Amérique centrale. Aussi les femmes indigènes étaient-elles sujettes à la stigmatisation dans la fameuse polémique de l’origine de la syphilis qu’on attribua au contact sexuel avec des femmes indiennes depuis 1493 avec l’aggravation du « mal de bubes « qui se répandra comme épidémie en Europe déjà partir de 1495 alors que la syphilis existerait depuis la préhistoire. Elle était aussi associée aux français qui l’auraient transmise lors de la guerre de Naples 1494-1495 (ibid, p 185).


Repères bibliographiques

GOMEZ Thomas (2014), L’invention de l’Amérique-Mythes et réalités de la conquête, Nouvelle Edition, Flammarion, Paris.

HERRERO Pedro Perez (1992), America latina y el colonialismo europeo, Siglos XVI-XVIII, Editorial Sintesis S.A., Madrid.

KIRKPATRICK F.A. (1986) Los conquistadores espagnoles, Novena Edicion, Coleccion Austral, Editorial Espasa-Calpe, S.A, Madrid.

LEQUENNE Michel (2015), Christophe COLOMB, la découverte de l’Amérique, Editions La Découverte, Paris.

MOYA PONS Frank Moya y PAZ Rosario Flores(2013) Los tainos en 1492 , el debate demografico,Academia Dominicana de la Historia, Editora Buho, Santo Domingo.

NARPIER y Otros, Fundaciones (2011) Historia y cultura de la primera ciudad Euroamericana, Editora Centenario, Santo Domingo.

NAU Emile (2003), Histoire des Caciques d’Haïti (texte intégral), Collection Patrimoine, Presses Nationales d’Haïti, Port-au-Prince.

Catherine Delamarre-Sallard, Bertrand Sallard www.caim.info vers la femme au temps des conquistadores.

SILIE, Ruben, « 1492 ;Descubrimiento. Encuentro.Invasion.Como calificar este hecho ? » in Cincia y Sociedad, Volumen XVII, Numero 3, Instituto Tecnologico de Santo Domingo, Julio-Septiembre 1992.p 243-255.

VALME R.Gilbert (2012), Atabey, Yucayequey, Caney.6000 ans d’aménagement territorial préhispanique sur l’Ile d’Ayiti. Haïti/République Dominicaine. Une approche holistique du patrimoine aux Antilles. Les paysages culturels, Educa Vision Inc.Florida.


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