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Zohran Mamdani : Le nouveau maire socialiste qui bouscule New York, symbole  du capitalisme américain

  • etrof16
  • il y a 6 jours
  • 2 min de lecture

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De l’ombre à la lumière, Zohran Mamdani, 34 ans, vient de réaliser un exploit politique historique. Cet Américain d’origine indienne, né en Ouganda et arrivé aux États-Unis à l’âge de sept ans, a été élu maire de New York, la capitale financière du pays. Son élection marque un tournant pour la gauche américaine et fait trembler les fondations de l’establishment politique, y compris au sein du Parti démocrate.


 

Le 4 novembre 2025 restera une date symbolique pour les communautés immigrées des États-Unis. Si d’autres maires issus de l’immigration ont déjà dirigé de grandes villes américaines, la victoire de Mamdani se distingue par son contexte : un climat politique tendu, une fracture sociale grandissante, et une Amérique encore marquée par la montée du populisme.


 

Orateur charismatique, figure populaire et proche des classes modestes, Zohran Mamdani s’impose comme la voix des oubliés d’une ville où la richesse se concentre entre quelques mains. Dans cette métropole cosmopolite, mais aussi la deuxième ville la plus chère du monde après Singapour, il promet de rompre avec les logiques d’inégalités structurelles : transports gratuits, logements accessibles, crèches publiques gratuites etc. un programme ambitieux dans une cité symbole du capitalisme américain mais aussi mondial.


 

Mais son élection ne fait pas l’unanimité. Donald Trump, figure du Parti républicain, l’a accusé de « jihadiste » et menacé de couper les aides fédérales à l’État de New York. Des propos jugés excessifs par beaucoup, mais qui témoignent de la polarisation du débat politique américain, d’autant plus vive dans un contexte international marqué par les tensions autour du conflit israélo-palestinien. Mamdani, fier de ses origines, assume son identité et sa différence dans une ville à forte influence communautaire.


 

Au sein même du Parti démocrate, son profil dérange. Les ténors comme Chuck Schumer ou Hakeem Jeffries, leaders de la minorité démocrate au congrès des Etats-Unis, observent avec méfiance l’ascension de ce jeune maire qu’ils jugent trop radical. Pourtant, Mamdani incarne le renouveau idéologique d’une gauche américaine en quête d’authenticité, de justice sociale et de renouveau.

 

À seulement 34 ans, certains le voient déjà comme un futur candidat à la présidence. Même s’il reste discret sur ses ambitions nationales, ses déclarations laissent peu de doutes sur sa volonté de peser davantage dans le débat politique. Il a notamment promis aux communautés haïtiennes de New York de plaider pour le retrait d’Haïti de la liste noire des pays « à éviter », un engagement symbolique mais révélateur de sa vision solidaire et internationale.


L’ancien président Barack Obama l’a félicité pour sa victoire, tout en soulignant avec prudence la différence de ton entre leurs parcours. Là où Obama avait cherché le compromis avec le pouvoir économique, Mamdani se positionne en opposant frontal du capitalisme excessif. Il défend une idée simple : « l’État doit redevenir un moteur de progrès social, pas un spectateur impuissant des inégalités ».

 

Aujourd’hui, le monde des affaires observe avec attention ce nouveau visage de la politique américaine. Zohran Mamdani représente un espoir pour la classe populaire new-yorkaise, mais aussi un défi pour les élites économiques d’une ville où le rêve américain semble réservé à une minorité. Entre promesse et réalité, le nouveau maire aura fort à faire pour transformer la cité de Wall Street, la bourse américaine, en symbole d’équité sociale.

 

Eddy Trofort

 

 
 
 

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