Le secrétaire d'État adjoint au Bureau des affaires de l'hémisphère occidental, Brian A. Nichols, a discuté de plusieurs points avec les autorités brésiliennes dont la race, la discrimination et Haïti, a révélé le journal floridien Miami Herald. Les États-Unis continuent d'explorer les moyens d'aider les défis de sécurité critiques d'Haïti, a déclaré l'envoyé principal du Département d'État pour l'hémisphère occidental.
" La communauté internationale a une obligation envers le peuple haïtien et que nous devons continuer à agir en matière de sécurité et une partie de cette coopération en matière de sécurité va nécessiter une présence internationale", a déclaré Brian Nichols. La forme exacte que cela prendra devra être discutée ; qu'il s'agisse d'une force multinationale ou d'un autre élément, comme une opération traditionnelle de maintien de la paix.
Brian Nichols en visite au au Brésil, mercredi lors d'une inauguration d'une nouvelle ambassade américaine coûtant plus de 315 millions de dollars, a notamment mis l'emphase sur la situation d'Haïti. Le pays des Caraïbes qui est ravagé par la violence, a fait l'objet de vives discussions où le troisième haut responsable de Biden à soulever la question d'Haïti dans des conversations avec les Brésiliens depuis des semaines.
"La réalité est que nous allons devoir aider Haïti à fournir à son peuple la sécurité dont il a besoin pendant que nous faisons des choses comme investir dans l'économie, dans les questions humanitaires, dans la construction d'institutions gouvernementales et en veillant à ce que le peuple haïtien ait une véritable option pour l'avenir", a déclaré Nichols.
"Ce sont les types de conversations que nous avons avec le Brésil et de nombreux autres partenaires avec lesquels nous travaillons étroitement sur Haïti comme le Canada, la France, l'Union européenne"conclut M. Nichols.
En octobre 2022, le Premier ministre haïtien Ariel Henry et le secrétaire général des Nations unies avaient appelé au déploiement d'une force internationale pour aider la police nationale haïtienne à combattre les gangs. Mais sept mois après la demande par les États-Unis, aucun pays ne s'est manifesté pour diriger une force d’intervention internationale dans le pays.
Yves Paul LEANDRE
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