Le parti ‘‘Union Nationale pour l’Intégrité et la Réconciliation’’ condamne l’assassinat de l’homme d’affaires et leader du RDNP, Éric Jean-Baptiste. Cosignataire de la déclaration conjointe pour un compris historique, il a été tué le 28 octobre dernier en compagnie de son agent de sécurité. Un événement qui a ému tant la classe politique que le secteur privé des affaires.
D’entrée de jeu, le directoire du parti UNIR souligne que le meurtre du dirigeant politique et ancien candidat à la présidence, montre clairement que le pays est tombé dans un cycle infernal de violence qui n'épargne personne. Pourtant, les responsables au sein de l’Etat ne font rien pour renverser la tendance. « Les autorités ne font preuve d’aucune volonté ni de détermination réelle à arrêter la machine de la mort, les enlèvements et cette insécurité qui détruit notre pays.», lit-on dans une note en date du 30 octobre.
Eric Jean Baptiste a été à la tête d'un Parti historique qui se débat depuis plus de 60 ans, pour une société démocratique en Haïti, rappelle UNIR. Un grand homme est tombé, beaucoup d'autres doivent se lever pour que la démocratie, le progrès, la justice, la paix, la sécurité et la solidarité soient établis en Haïti.
Saluant la mémoire du leader du RDNP tout en adressant ses condoléances à la famille de la victime, le chef du parti UNIR, Clarens Renois croit qu’il est temps pour Haïti d'arrêter de compter les cadavres. Il faut fermer le robinet de sang !
Toujours dans sa rhétorique de messager de paix, M Renois rappelle que c’est que par le dialogue, la réconciliation et l'unité que nous pourrons construire une autre Haïti.
Marvens Pierre
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