Tension à Anse-d’Hainault : le commissariat incendié après la mort de deux individus
- troforteddy
- 12 mai
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La commune de l’Anse-d’Hainault a été plongée dans une vive tension ce lundi 12 mai 2025. Deux hommes, Brunelson Brinezil et son oncle Sonson, ont été tués par balles lors d’interventions policières controversées. En réaction, des habitants en colère ont incendié le commissariat local, forçant les forces de l’ordre à abandonner les lieux dans la précipitation.
Tout a commencé dans la matinée, au sein du tribunal de la localité, où Oby Joseph, un proche de Brunelson, était convoqué pour une affaire de paternité. Selon les premiers éléments d'informations recueillis par notre rédaction, Oby aurait tenté d’agresser le plaignant, identifié comme François, à l’aide d’un couteau. Les policiers, présents sur place, seraient intervenus à temps pour contenir la situation.
Cependant, la tension est rapidement montée d’un cran lorsque Brunelson Brinezil a pris la fuite avec Oby à bord d'une motocyclette. Quelques instants plus tard, il est revenu devant le commissariat, visiblement pour protester contre le traitement infligé à son ami. C’est à ce moment-là que la situation a commencé à dégénérer. Des agents auraient tenté de lui confisquer les clés de son véhicule, ce qui aurait déclenché une altercation. Dans la confusion, un policier aurait ouvert le feu, atteignant mortellement Brunelson.
La situation s’est envenimée lorsque Sonson, oncle de la victime, est intervenu. Selon plusieurs témoins, il aurait tenté de confronter les policiers, avant d’être lui aussi grièvement blessé par balles. Transporté à l’hôpital, il n’a pas survécu.
Ce double drame a provoqué une vive agitation au sein de la population. Très vite, la colère a éclaté dans les rues. Des résidents ont pris pour cible le commissariat d’Anse-d’Hainault, qu’ils ont incendié. Débordés, les agents de police ont dû se replier et demander des renforts à la direction départementale de la Grand’Anse.
Pour l'instant, un calme apparent est revenu, mais l’atmosphère reste tendue. Les autorités locales redoutent de nouvelles violences , tandis que la population réclame justice et transparence pour les victimes.
Judelor Louis Charles
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