
Le premier ministre Ariel Henry est rentré au pays, dimanche 25 juin, après sa participation au Sommet « Pour un nouveau pacte financier mondial », tenu à Paris, en France, les 22 et 23 juin.
Dès son retour au pays deux jours après la fin de ces assises, le premier ministre Ariel Henry informe, lors de sa première prise de parole, qu’il était important pour Haïti de participer à cet évènement mondial, soulignant que cela lui a permis d’avoir des rencontres bilatérales avec des dirigeants étrangers sur la situation actuelle en Haïti.
Au salon diplomatique de l’aéroport international de Toussaint Louverture, le chef du gouvernement a indiqué avoir eu de vrais signaux qui démontrent que l’assistance robuste sollicitée par son gouvernement auprès de la communauté internationale au profit de la Police nationale d’Haïti pour résoudre la crise sécuritaire n’est pas trop loin d’être fournie.
Le numéro un de l’exécutif monocéphale haïtien affirme également que le président brésilien Luis Inacio Lula da Silva, le président français Emmanuel Macron et le président du Kenya William Ruto lui ont fait des promesses en ce sens.
« Il est temps que nous sortions de cette crise politique et sécuritaire qui a trop duré. Nous n’avons plus le temps ni le droit de nous complaire dans la situation actuelle », a par ailleurs lancé Ariel Henry lors de son point de presse au salon diplomatique de l’aéroport international Toussaint Louverture.
Par ailleurs, le premier ministre Ariel Henry, qui est intervenu au nom des pays du V20, les pays les plus vulnérables aux aléas climatiques, dans le cadre d’un panel sur les impacts du dérèglement climatique sur la santé, a déploré que le problème de la sécurité en Haïti empêche le pays de se concentrer sur d’autres grandes questions cruciales débattues dans les forums internationaux.
« Nous devrons travailler pour que notre pays puisse soumettre des projets en vue de bénéficier de ces nouvelles facilités susceptibles de renforcer notre résilience face aux catastrophes naturelles, tremblement de terre - cyclones, inondations et sécheresse », a conclu Ariel Henry.
Léon Kersivil
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