Fin hier soir du Sommet sur la crise haïtienne à la Jamaïque. Aucun accord n’a été signé entre les acteurs. Plusieurs propositions étaient sur la table mais les protagonistes ne sont pas parvenus à les concilier.
Lors de son discours pour clôturer le sommet, le premier ministre Ariel Henry a, proposé d’élargir le haut conseil de transition, de remanier le gouvernement et de poursuivre les discussions en Haïti, sous les auspices de la CARICOM.
En revanche, dans une déclaration conjointe, un groupe de partis politiques et des organisations de la société civile dont Montana, le collectif des partis politiques du 30 janvier, PHTK et Fanmi Lavalas a opté pour le rétablissement d’un pouvoir exécutif bicéphale avec un collège Présidentiel et un gouvernement d’unité nationale dirigé par un premier ministre.
Le gouvernement aura pour obligation de respecter la feuille de route qui conduira la transition tout en assurant la participation des femmes dans les sphères décisionnelles conformément aux prescrits de la constitution.
Il devra créer des conditions nécessaires pour regagner la confiance de la population et rétablir un climat de sécurité propice à l’organisation d’élections crédibles et inclusives.
Cette déclaration prévoit également la mise en place d’un comité de suivi constitué entre autres de représentants de la CARICOM.
Leon Kersivil
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