Le président du Conseil présidentiel de transition (CPT), Edgard Leblanc Fils a indiqué ce jeudi que la mise à l’écart des conseillers indexée n’a pas été abordée lors de sa rencontre avec le secrétaire d’Etat américain qui achève cet après-midi, une visite de quelques heures en Haïti.
Edgard Leblanc a souligné que les conseillers-présidents indexés avaient volontairement décidé de répondre aux questions des enquêteurs de l’ULCC (Unité de Lutte Contre la Corruption).
Ces hauts fonctionnaires sont accusés d’avoir demandé au président du Conseil d’Administration de la BNC (Banque nationale de Crédit) Raoul Pierre-Louis (qui a par la suite été révoqué) la somme de 100 millions de gourdes pour le maintenir à son poste.
Nous attendons le rapport de l’ULCC qui travaille en toute indépendance, dit Edgard Leblanc. Il souligne que pour le CPT qu’aucun conseiller n’est au-dessus de la loi et aucun conseiller n’est condamné à l’avance non plus.
Ce sont les conseillers-présidents Smith Augustin (EDE/RED/Compromis), Emmanuel Vertilaire (PITIT Dessalines) et Louis Gérald Gilles (Accord 21 décembre) qui sont épinglés dans ce scandale. Des voix continuent de s’élever pour réclamer leur mise à l’écart arguant que la femme de César doit être au-dessus de tout soupçon.
Avant la visite du secrétaire d’Etat Antony Blinken, le sous-secrétaire d’Etat Brian Nichols avait indiqué que ce dossier devrait être au menu des discussions et les dirigeants des partis que les conseillers-présidents représentent au CPT devraient s’entretenir avec des dirigeants de la CARICOM ce jeudi matin.
DO/HPN
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