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Presse: L'équateur, Haïti et le Guatemala sont dans la visée de l'IAPA

L'Association Interaméricaine de la Presse (IAPA) se penche sur ses missions récentes en Colombie, au Guatemala et en Équateur, ainsi que sur la situation en Haïti lors de sa réunion semestrielle virtuellequi se tient ce mercredi.


Basée à Miami (États-Unis), l'IAPA abordera divers sujets, dont la désinformation et la violence électorale, le nouvel environnement numérique, la couverture de la corruption et le harcèlement judiciaire contre les médias et les journalistes en Amérique. Cette réunion de trois jours examinera les résultats des missions de haut niveau effectuées au cours des premiers mois de l'année en Colombie, au Guatemala et en Équateur, selon un communiqué de l'IAPA.


La réunion débutera avec des interventions de Roberto Rock, président de l'IAPA, et de Carlos Jornet, président du Comité pour la Liberté de la Presse et de l'Information de l'organisation. Parmi les thèmes abordés figurent "Journalistes et médias en exil" et "Éditoriaux sécurisés".


Le programme comprend également des discussions sur les "Recommandations pour Haïti" et sur les "Processus électoraux, désinformation et violence", auxquelles participeront les vice-présidents régionaux de l'Argentine, de l'Équateur, du Guatemala et du Chili. La journée se conclura avec des débats sur la "Stigmatisation, les conflits politiques et le harcèlement judiciaire", auxquels prendront part les vice-présidents régionaux de Cuba, de la Colombie, du Pérou, du Brésil, de l'Uruguay et du Panama.


Il y a 2 jours,RSF avait appelé à la protection des journalistes haïtiens: le droit à l'information est une ressource vitale ! Le monde doit savoir ce qui se passe en Haïti. Pour cela, Haïti a besoin d'un journalisme indépendant, fiable, pluriel, où les professionnels de l'information peuvent travailler en toute sécurité.


Notre mission devient un acte d’héroïsme quotidien. Face à ces risques d’ampleur, l’autocensure, l’abandon de la profession et l’exil sont des alternatives qui se présentent de plus en plus comme nos seules stratégies de survie.


Dans cette crise multidimensionnelle qui traverse notre pays, le journalisme et le droit à l’information sont pourtant essentiels. C’est pourquoi, les journalistes haïtiens avaient lancé un appel à la communauté internationale, les agences de coopération, les organisations internationales et au Conseil présidentiel de transition, pour que le soutien aux journalistes et à l’écosystème médiatique occupe une place centrale dans les discussions de sortie de crise. Le monde doit savoir ce qui se passe en Haïti et Haïti a d’autant plus besoin de journalisme.


 Yves Paul LEANDRE

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