Dans une correspondance adressée au Chancelier haïtien, Jean Victor Généus, en date du 21 février 2024, l'Ambassadeur Léon Charles, ex-DG de la PNH, explique être mis en cause de manière absolument injuste et calomnieuse par l'ordonnance du juge d' instruction, Walther Wesser Voltaire chargé d'instruire le dossier de l'assassinat du Président Jovenel Moïse, déterminé, quoique l'ordonnance ne lui ait pas encore été signifiée, il a décidé de se retirer de son poste pour combattre vigoureusement, par toutes les voies de droit, les accusations fantaisistes qu'il estime portées à son encontre.
Dans cette corresoondance, le diplomate haïtien clame son innocence et entend laver son honneur.
Au ministre des Affaires étrangères et des cultes, Léon Charles écrit :
"J'ai l'avantage de vous remettre ma démission en tant que Représentant Permanent de la République d'Haïti auprès de l'Organisation des États Américains. Cette démission prend effet dès réception de la présente".
Dans son ordonnance de 122 pages, le magistrat Walther Wesser Voltaire a inculpé 51 personnes dont entre autres : Martine Moïse ex Première Dame d’Haïti, l’ancien Premier Ministre a.i. Claude Joseph, l’ex Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti (PNH) Léon Charles, qui occupait le poste de Représentant permanent d’Haïti auprès de l’Organisation des États Américains (OEA), qu’il renvoie par devant le Tribunal criminel siégeant sans assistance de jury pour y être jugées pour leur implication présumée dans l'assassinat du Président Jovenel Moïse
Léon Charles, est accusé de meurtre, tentative de meurtre, possession et port illégal d'armes, complot contre la sécurité intérieure de l'État et association de malfaiteurs. Martine Moïse et Claude Joseph sont accusés de complicité et association de malfaiteurs.
Yves Paul LEANDRE
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