
Le chef de l’État a reçu en début de semaine les dirigeants des différents partis de gauche et de droite modérées, excluant La France insoumise (LFI), d’un côté, et le RN, de l’autre, de la table des négociations.
Depuis les élections législatives qui ont suivi la dissolution de juin dernier, l’Assemblée nationale est divisée en trois blocs : l’alliance de gauche du Nouveau Front populaire (NFP), les partis du centre et de la droite modérée, et l’extrême-droite du Rassemblement national (RN).
Les leçons de l’épisode Barnier, qui n’a duré que trois mois, semblent avoir été tirées : le président de la République, Emmanuel Macron, est ouvert à l’idée d’un exécutif plus large, comprenant également des forces de gauche.
Depuis les élections législatives qui ont suivi la dissolution de juin dernier, l’Assemblée nationale est divisée en trois blocs : l’alliance de gauche du Nouveau Front populaire (NFP), les partis du centre et de la droite modérée, et l’extrême-droite du Rassemblement national (RN).
Les partis en présence ont échangé autour d’un « pacte de non-censure » qui consisterait à ne pas censurer le nouveau gouvernement en contrepartie d’un engagement de celui-ci à ne plus utiliser la procédure du 49-3 pour faire adopter une loi en force.
Avant toute chose, un nouveau Premier ministre, le quatrième depuis le début de l’année, doit être nommé. Ce mardi 10 décembre, Emmanuel Macron a déclaré vouloir trouver « en 48 heures » le futur locataire de Matignon, rappelle France Info.
Ces derniers jours, plusieurs noms ont circulé, comme celui de l’ancien Premier ministre socialiste, Bernard Cazeneuve, de l’actuel ministre de l’Intérieur de droite, Bruno Retailleau, et surtout celui du maire centriste de Pau et allié d’Emmanuel Macron, François Bayrou.
« Ce que nous demandons et ce que les Français veulent, c'est une rupture avec la politique qui a été menée jusqu'ici », a déclaré le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, cité par France Info. Il a refusé l’hypothèse Bayrou qui incarnerait la « continuité ».
L’ancien ministre de François Hollande a évoqué « des accords minimums qui évitent par exemple qu'on parle de la loi immigration ». Une nouvelle loi sur ce sujet conduirait à « une censure automatique », a-t-il ajouté.
En conviant les représentants du PS, des Verts et du Parti communiste sans La France insoumise, Emmanuel Macron divise le NFP pour tenter de raccrocher la gauche de gouvernement à un bloc central élargi.
En attendant, le gouvernement démissionnaire de Michel Barnier s’est réuni dans un dernier conseil des ministres ce mercredi 11 décembre. La « loi spéciale » destinée à assurer la continuité des services publics en l’absence de budget a été au menu des discussions.
HPN
Source : MSC
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