L'annonce a été faite par le chancelier dominicain Roberto Alvarez confirmant que son pays va participer à la réunion du Conseil de Sécurité de l'ONU ce mercredi, en vue d'appuyer le Secrétaire Général, António Guterres, sur le déploiement d’une force robuste afin de démanteler les gangs criminels qui assiègent la Capitale et dans certaines villes de province. Cette réunion à l'extraordinaire aura un menu spécial concernant la situation générale du pays, la nécessité de déployer une mission de paix en Haïti ainsi que les contours et la mission de la force internationale.
La crise haïtienne continue de préoccuper le Canada qui entend jouer un rôle de leadership. Lors de sa récente mission en Haïti, l' Ambassadeur canadien auprès des Nations-Unies, Bob Rae avait affirmé que les gangs criminels opérant en Haïti, sont en charge d’une majorité de Port-au-Prince, soulignant que ceux-ci ont aussi installé des barrages sur plusieurs routes importantes qui sillonnent le pays du nord au sud.Cette situation cause énormément de problèmes pour la population, avait déclaré le diplomate, soulignant l’existence d’une lueur d’espoir résultant des sanctions imposées par la communauté internationale contre certains oligarques et groupes criminels.Les choses commencent à s’améliorer un peu, disait-il par rapport au régime de sanctions imposées par son pays. La dernière en date est celle prise contre
Berto Dorcé et Liszt Quitel, deux anciens ministres du gouvernement provisoire d’Ariel Henry, pour avoir utilisé leur statut pour protéger et permettre les activités illégales de gangs criminels armés, notamment par le blanchiment d’argent et d’autres actes de corruption.Les sanctions leur imposent une interdiction sur les opérations, ce qui aura pour effet de geler tout avoir qu’ils peuvent détenir au Canada.Berto Dorcé et Liszt Quitel sont également interdits d’entrée au Canada en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés.
Le Conseil de sécurité de l’ONU avait adopté le 21 octobre dernier, à l’unanimité, une résolution établissant un régime de sanctions pour Haïti, qui cible les chefs de gangs et ceux qui les financent, dans l'espoir d'atténuer des mois de violence et d'anarchie qui ont alimenté une crise humanitaire majeure.
YPL-HPN
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