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Le devenir d’Haïti après 1986 : Une urgence collective



Voilà 38 ans qu’Haïti navigue dans les turbulences d’un système inégalitaire, hérité d’un apartheid économique et social. Un système où les élites autoproclamées, véritables gardiens de l’immobilisme, s’entredéchirent pour satisfaire leur appétit insatiable de pouvoir et de richesse.


Face à cette situation, le pays glisse inexorablement vers l’éclatement social. Les bandits imposent leur loi dans un climat de terreur où le viol, le meurtre et l’enlèvement sont devenus le quotidien de nombreux compatriotes. Pire encore, les institutions éducatives et universitaires, piliers essentiels de toute nation, sont systématiquement attaquées et détruites.


Mais qui est derrière tout cela ?

Quels intérêts servent ces actions destructrices ?

Pour répondre à ces questions, il est impératif de s’interroger sur les véritables bénéficiaires de ce chaos organisé. Ce système, enraciné bien avant la chute des Duvalier, profite à une minorité tandis que la majorité du peuple souffre.


Pourtant, je refuse de céder au désespoir. Je choisis de croire qu’Haïti peut se relever. Chaque homme, chaque femme, chaque jeune est une valeur ajoutée pour construire un futur meilleur. Ce renouveau ne sera possible qu’avec une solution inclusive, durable et axée sur les besoins fondamentaux de la société.


Quels sont les chantiers incontournables ?

La sécurité : Garantir la paix et l’ordre pour rétablir la confiance.

La réforme de la justice et de l’administration : Moderniser ces institutions pour les rendre plus justes, accessibles et efficaces.

La réforme agricole : Investir dans l’agriculture pour assurer la souveraineté alimentaire et soutenir les communautés rurales.

La santé publique : Élaborer un système de santé adapté, incluant un accent particulier sur la santé mentale, la santé maternelle et infantile, ainsi que la gestion des urgences sanitaires.

Le tourisme : Valoriser nos richesses naturelles et culturelles pour relancer l’économie et créer des opportunités durables.

La réforme de l’enseignement supérieur : Moderniser et renforcer les universités pour former une jeunesse compétente et innovante.

Je suis convaincu qu’avec une vision claire, une mission adaptée et une mobilisation collective, Haïti peut surmonter ses défis.


Haïti ne doit pas périr ! Elle ne doit plus perdre ses fils et ses filles.


Vive la République !


Hans Humbold A. Charles (HHAC)

Médecin

Citoyen engagé

 
 
 

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