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La tension monte à Kenscoff et à Thomassain, des riverains sont nombreux à fuir




 

Le climat est extrêmement tendu à Kenscoff et à Thomassin. Des tirs nourris, entendus pendant une bonne partie de la nuit, se sont poursuivis durant la journée ce lundi.

 

De nombreux riverains ont dû fuir pour échapper à la fureur des gangs. Ils affirment n’avoir aucune confiance dans la volonté ou la capacité des forces de l’ordre à les protéger.

 

Selon l’ancien député de Kenscoff, André Gustave Louis, la plupart des écoles n’ont pas fonctionné ce lundi à Thomassin et à Fermathe.

 

La situation s’est empirée depuis l’incident grave enregistré dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 avril dernier à Kenscoff, lorsqu’au moins un policier a été tué et plusieurs autres blessés lors d’une attaque des gangs à Kenscoff.

 

Il appelle, d’ailleurs les autorités à diligenter une enquête pour faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles cet incident a eu lieu car les versions divergent d’une source à une autre.

 

Le porte-parole du Syndicat de la Police Nationale d’Haïti (SPNH-17), Garry Jean-Baptiste et la directrice exécutive de la Commission Episcopale Nationale Justice et Paix (CE-JILAP), Jocelyne Colas, exigent eux aussi une enquête approfondie et impartiale autour de cet événement.

 

Si le porte-parole adjoint de la PNH, Lionel Lazarre, affirme que les policiers victimes ont été piégés par des femmes qui ont passé la nuit avec eux pour permettre aux bandits de les attaquer, une autre version, celle de certains policiers, le dément catégoriquement.

 

En plus des policiers tués, blessés ou porté disparu, les bandits ont incendié 3 véhicules de police et récupéré des armes et des munitions que les agents avaient laissées dans ces véhicules.


DO/HPN


Images : Archives

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