Selon un rapport du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), plus de 400 personnes ont été tuées ou portées disparues de novembre 2022 à date, soit durant les 6 derniers mois.
L'organisation de défense des droits humains appelle les autorités à s'expliquer sur la recrudescence de la violence alors qu'elles affirment vouloir organiser des élections pour doter le pays de dirigeants élus et légitimes.
Près d'une dizaine d'attaques, huit précisément, ont été perpétrés durant cette période, note le RNDDH, déplorant la multiplication des exactions orchestrées par des gangs qui contrôlent des pans importants du territoire, en particulier dans la zone métropolitaine (Ouest) et dans le département de l'Artibonite.
Le RNDDH note que lors des attaques des bandits armés, des femmes et des petites filles ont été violées, dans certains cas, il s'agissait de viols en réunion.
Des maisons et des véhicules ont aussi été incendiés, soutient le RNDDH rappelat que certaines localités réputées "calmes" n'ont pas échappé à la fureur des bandits.
Le quartier de Debussy, qui a été attaqué dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 avril, en est un exemple, souligne le RNDDH.
Source Matelas, Bel-Air, Pernier, Cité Soleil, Croix-des-Bouquets, Petite-Rivière de l'Artibonite, sont parmi les localités qui ont été attaquées ces derniers mois, allongeant la longue de victimes de violence, indique le RNDDH.
DO/HPN
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