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Haiti : quand les promesses de sécurité s’éteignent aussi vite que la lumière


Deux mois après une première occupation, des habitants de Mirebalais ont de nouveau pris le contrôle de la centrale hydroélectrique de Péligre, paralysant la distribution d’électricité vers la capitale. Cette action, menée le mardi 17 juin 2025, est un signal fort de la la population qui dit stop à l’insécurité qui règne dans la région.


Cette reprise de contrôle survient malgré les engagements pris par le président du Conseil Présidentiel de Transition, Fritz Jean, et le chef du gouvernement, Alix Didier Fils-Aimé, qui avaient promis de rétablir la sécurité et de combattre les gangs actifs dans le Plateau Central. Ces promesses avaient conduit à une entente temporaire avec les habitants et à la libération des installations de Péligre, mais sans résultat durable.


Les habitants dénoncent un statu quo. La peur reste omniprésente, les groupes armés continuent d’imposer leur loi, et l’État semble impuissant. Le retour des manifestants à Péligre est autant un geste de protestation qu’un cri d’alarme de la population qui se sent abandonnée.


Ce nouveau black-out n’est pas seulement une panne d’électricité. Il symbolise un dysfonctionnement plus profond un vide de leadership, une crise d’autorité, et une défiance croissante envers les institutions. Pour les citoyens, l’obscurité est désormais aussi bien physique que politique.


Mederson Alcindor

Haïti Press Network (HPN)

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