La Police Nationale a mené une opération dimanche après-midi dans la zone de Delmas 4 et Delmas 6, quartier où habite le chef de gang Jimmy Chérisier. Cette opération dont l'objectif a été de capturer le chef de la coalition des gangs, n'a pas donné le résultat escompté. Vraisemblablement, le porte-parole de « Viv Ansanm » a échappé de justesse aux agents de la PNH. Il aurait été averti par un autre policier qui se trouve actuellement aux mains des autorités policières pour fournir des explications sur son rapport avec le chef de gang.
Plus d’une dizaine de blende ont été déployés, avec la participation des agents de la MMS. Lors de cette opération, plusieurs bandits armés auraient été tués. Jimmy Chérisier a lui-meme avoué avoir perdu 10 hommes lors de cette opération musclée. Des maisons ont été saccagées et d’autres détruites. Les images circulant sur les réseaux sociaux montrent une réelle détermination de la PNH à mettre un terme aux agissements de Jimmy Chérisier qui ne cesse d’utiliser les médias traditionnels et les réseaux sociaux pour manipuler et menacer la population qui vit dans la peur. Celui qui dit vouloir mener une révolution contre un système social injuste n’arrive pas à convaincre l’opinion publique sur son véritable objectif.
Certains se demandent pourquoi M. Chérisier veut mener une révolution avec des bandits et des délinquants qui violent, tuent, kidnappent des gens alors qu’il était un Policier ? Malgré cette importante opération, Le chef de gang est revenu sur les lieux pour minimiser cette intervention alors qu’il a failli laisser sa peau. Selon les commentaires enregistrés sur les réseaux sociaux, plusieurs citoyens saluent cette opération et demandent à la PNH de continuer de traquer ce chef de gang et tous les autres qui sèment le deuil dans la région métropolitaine.
La population salue également la promesse du Gouvernement du Salvador d’envoyer des militaires pour combattre ces bandits armés. Sur le terrain, pour la MMS, il y a seulement environ 400 policiers kényans et quelques policiers de la Caricom.
Les activités ont repris timidement dans certains quartiers de la région métropolitaine ce lundi après deux semaines de bouleversements ayant donné la mort à plus d’une trentaine de bandits qui voulaient envahir la commune de Pétion-Ville. Si le mariage Police-population a donné du fruit, le problème de l’insécurité n’est pas résolu pour autant. Certaines zones restent très sensibles suite aux incursions des gangs armés dans plusieurs quartiers résidentiels.
Malgré les débâcles de ces derniers jours chez les gangs armés, la population craint encore une action éclaire de ces bandes de criminels qui n’hésitent pas à tirer sur des innocents en pleine rue. Avec environ une centaine de poches de gangs dénombrée dans le pays et controlant plus de 85% de la Capitale, les forces de sécurité ont du pain sur la planche. Après le quartier de bas-Delmas, la PNH et la mission multinationale de sécurité devraient envisager des interventions dans les quartiers de Martissant, Carrefour-Feuilles, Fontamara sans oublier les Communes de Carrefour, Gressier, Croix-des-Bouquets et de Tabarre qui sont encore sous le contrôle des hommes armés.
Une difficile mission mais pas impossible selon plus d’un qui soulignent que l'apport de la population peut jouer un role clé dans la solution au problème. L'exemple du département des Nippes avec le commissaire du gouvernement Jean Ernest Muscadin est la preuve que ce mariage peut apporter des résultats dans la lutte contre le grand bandistisme.
HPN
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