L’Organisation des États américains (OEA) tiendra ce mercredi sa 54e Assemblée générale au Paraguay, avec l’intégration et la sécurité pour le développement durable de la région au centre de ses délibérations et la situation politique et des droits de l’homme en Haïti, au Nicaragua et au Venezuela parmi ses préoccupations centrales. 21 délégations avec leurs ministres des Affaires étrangères et neuf dirigées par d’autres délégués, participeront à ces assises jusqu’à vendredi.
Lors de cette session ordinaire, les États-Unis sont représentés par le secrétaire d’État adjoint et le chargé d’affaires pour l’Amérique latine, successivement Brian Nichols et Richard Vermant. Les diplomates auront la tâche de renforcer le soutien à la mission de sécurité qui doit être déployée en Haïti et de condamner les violations des droits de l’homme au Nicaragua.
Le sommet de l’OEA aura pour toile de fond une région avec de nouveaux visages en politique, comme l’Argentin Javier Milei et le président hôte, Santiago Peña. Le Brésil aura une nouvelle tête en la personne du socialiste Luiz Inácio Lula da Silva, qui a renforcé ses liens avec la Chine, la Russie et ses alliés du BRICS. Les États-Unis, selon les mots de leur ambassadeur auprès de l’OEA, Frank Mora, ont encouragé l'OEA - cible de critiques de la part de plusieurs de ses membres - à mettre en place une plate-forme « unique et importante » pour apporter une « réponse collective » aux défis transnationaux auxquels la région est confrontée.
Yves Paul LEANDRE
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