Le soutien militaire international demandé par le premier ministre Ariel Henry en octobre 2022 n'a toujours pas eu de réponse favorable. Ce sont les policiers haïtiens, notamment des membres d'unités spécialisées, qui font la guerre aux gangs armés. Le secrétaire général de l'organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, en visite en Jamaïque, a déploré la «réticence» des occidentaux à intervenir en Haïti.
Antonio Guterres, qui milite depuis des mois pour l'envoi d'une force internationale en Haïti gangrené par la violence de gangs, intervenait en conférence de presse
lundi, à Kingston, en Jamaïque, aux côtés du premier ministre jamaïcain Andrew Holness.
Il déplore ce qu'il appelle la «réticence» des pays occidentaux qui, dit-il, ont une plus grande capacité pour mener ce type d'opération, à prendre la tête d'une telle intervention.
Le chef de l'ONU a souligné qu'à son avis, «La meilleure manière de dépasser cette réticence est de mettre sur pied un processus politique crédible», une allusion faite à l'organisation des élections législatives et présidentielle dans le pays.
Récemment, le Conseil de sécurité de l'ONU s'était dit «très inquiet» de la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire en Haïti.
L'instance avait pris note de l'appel répété du chef de l'ONU à envoyer une force armée spécialisée internationale, mais non onusienne, pour aider la police nationale d'Haïti à rétablir l'ordre.
DO/HPN
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