
C'est le ministre dominicain des affaires étrangères, Roberto Alvarez, qui l'a annoncé. Il affirme que, selon des informations dont il dispose, "le Kenya est prêt à envoyer les premières troupes pour les premiers jours de novembre".
Pour le chancelier dominicain, le Kenya n’avait besoin de « rien d’autre » de la part du Conseil de sécurité de l’ONU après avoir approuvé le déploiement de la force multinationale en Haïti.
« Nous avons des informations selon lesquelles le Kenya est prêt à envoyer les premières troupes pour les premiers jours de novembre, le président du Kenya a le pouvoir d’envoyer des troupes à l’étranger sans l’approbation du parlement (kenyan) pendant 60 jours, mais ils ont une large majorité au parlement kenyan. Les troupes arriveront donc immédiatement », a-t-il expliqué.
Il a aussi indiqué qu’il y a 10 pays supplémentaires, dont le Sénégal, qui viennent de rejoindre les pays qui ont fait part de leur volonté de fournir des troupes.
« Il y a aussi une première partie du financement que les Etats-Unis et d’autres pays ont contribué, donc les conditions sont en place pour que le déploiement de la force soit aussi rapide que possible », a déclaré Roberto Alvarez.
Au Kenya, des policiers reçoivent actuellement une formation avant d'être envoyés en Haïti.
Ils ont été vus revêtant leurs insignes officiels avec des armes à feu pendant l'entraînement. Les préparatifs sont excellents pour envoyer 1 000 policiers en Haïti pour lutter contre les gangs et rétablir la sécurité.
Ces agents seront choisis parmi l'unité de déploiement rapide (RDU), l'unité anti-vol de stocks (ASTU), l'unité des services généraux (GSU) et l'unité de patrouille frontalière (BPU).
DO / HPN
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