Les Etats-Unis désignent l’ancien premier ministre Jean-Max Bellerive ainsi que les anciens sénateurs Nènèl Cassy et Hervé Fourcan. Washington dit prendre ses mesures pour responsabiliser des acteurs corrompus à travers le monde.
Plus d’une trentaine de personnalités dont 3 haïtiens en 44 entités sont indexées par les Etats-Unis à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption et de l'ouverture de la Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption.
Le Département d'État désigne plus de 30 personnes conformément alors que le département du Trésor désigne deux personnes et 44 entités. Les trois haïtiens sanctionnés sont l’ancien premier ministre Jean-Max Bellerive ainsi que les anciens sénateurs Nènèl Cassy et Hervé Fourcan.
Pour Jean-Max Bellerive, ex-premier ministre et ancien co-président de la CIRH (Bill Clinton était également co-président de cette structure), il est indexé « pour avoir abusé de sa position publique en participant à des activités de corruption portant atteinte à l’intégrité du gouvernement haïtien », note Washington.
Dans le cadre de cette action, des membres de sa famille immédiate sont également désignés, dont sa conjointe Myriam Estevez De Bellerive et ses filles adultes Diana Jennifer Bellerive et Jessica Bellerive, lit-on dans la note.
Pour ce qui est de Nènèl Cassy, ancien sénateur, il est accusé d’avoir « abusé de sa position publique en participant à des activités de corruption portant atteinte à l’intégrité du gouvernement haïtien ».
Comme pour Bellerive, des proches de Cassy sont aussi indexés dont son épouse Katherine Cassy Chéry et un enfant mineur.
Dans le cas de Hervé Fourcan, lui aussi ancien sénateur, il est désigné « pour avoir abusé de sa position publique en participant à des activités de corruption portant atteinte à l’intégrité du gouvernement haïtien.
DO/HPN
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