Des militants de droits humains se disent consternés par la façon dont se déroule l’enquête judiciaire sur l’assassinat du bâtonnier Monferrier Dorval. Le juge d’instruction, Marthel Jean-Claude s’est déporté de l’affaire faute de moyens sécuritaires.
Le juge d’instruction Marthel Jean-Claude, président de l’Association Professionnelle des Magistrat confirme qu’il a été obligé de se déporté de l’affaire Dorval.
Le bâtonnier Monferrier Dorval a été assassiné, à l’entrée de sa maison à Pèlerin 5, le 28 août 2020.
Des responsables d’organisations de droits humains déplorent la situation obligeant le juge d’instruction Marthel Jean-Claude à se déporter de l’affaire.
La directrice exécutive de la Commission Episcopale Justice et Paix (CE-JILAP), Jocelyne Colas estime que la justice n’est pas une priorité du gouvernement du premier ministre Ariel Henry.
Sinon, dit-elle, des dispositions auraient été adoptées pour rendre justice au bâtonnier\ Dorval et aux autres citoyens abattus. Nous vivons le règne de l’impunité, a-t-elle souligné.
Tant que les mesures appropriées n’auront pas été adoptées pour renforcer la sécurité du juge d’instruction, il lui sera difficile de mener l’enquête, a dit la militante des droits humains.
Pour sa part, le responsable de l’organisation Sant Karl Lévêque, le révérend-père Gardy Maisonneuve, est lui aussi révolté par cette situation.
Il dénonce le règne de l’impunité et le mépris des autorités compétentes face à la crise à laquelle le pays est confronté.
DO/HPN
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