Des membres de la chambre des représentants, aux Etats-Unis, ont présenté le vendredi 17 mai dernier, au Congrès une proposition portant sur un plan d’investissement de 50 milliards de dollars pour aider au développement d’Haïti sur une période de 10 ans.
Une initiative saluée par le docteur Rudy Laurent du Réseau des Élus Haïtiano-américain. Cependant, le responsable du New England Human Rights Organization (NEHRO), Josué Renaud émet de sérieux doutes notamment quant à la capacité des haïtiens à gérer cette enveloppe.
Le docteur Rudy Laurent se dit confiant que cette initiative va aboutir et apportera des résultats positifs pour Haïti. Il affirme avoir identifié des acteurs potentiels, des alliés dans le camp républicain qui nous ont déjà promis leur soutien, a-t-il dit.
50 milliards, ce n’est pas grand-chose en comparaison aux montants que les Etats-Unis ont l’habitude d’engager en faveur de leurs alliés, a souligné le docteur Laurent.
Le problème a été abordé une fois pour toute et les réponses doivent venir, à la fois sur les plans sécuritaire et humanitaire, ajoute-t-il.
Le docteur Laurent en veut pour preuve l’implication des Etats-Unis dans le processus de déploiement de la force multinationale en Haïti.
Pour sa part, le responsable du New England Human Rights Organization (NEHRO), Josué Renaud affirme avoir de sérieux doutes autour de ce projet.
« Dix milliards de dollars sur 10 ans ce n’est pas beaucoup tant les besoins du pays sont nombreux », affirme le militant des droits humains basé aux Etats-Unis.
Il ajoute avoir aussi des doutes sur la capacité des dirigeants haïtiens à assurer une bonne gestion de cet argent.
L’haïtiano-américaine Sheila Cherfilus-McCormick, la représentante Jan Schakowsky, ainsi que Yvette Clarke sont les trois membres du congrès qui ont présenté la résolution dénommée « Révolutionnaire ».
DO/HPN
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