L’Office de la Protection du Citoyen déplore le « climat d’intolérance » qui s’installe dans la région métropolitaine depuis un certain temps, à l’égard des groupes minoritaires notamment les travailleuses de sexe, les personnes vivant avec un handicap et les membres de la communauté LGBTI ce qui, selon l’OPC, occasionne de graves violations de droits humains particulièrement en période de troubles sociopolitiques.
L’OPC se dit révolté par l’assassinat de trois travailleuses de sexe à Delmas 45 dans la soirée du samedi 17 septembre, par des Agents de l’Unité Départementale de Maintien d’Ordre (UDMO) selon diverses dénonciations des riverains.
L’OPC condamne également des actes de bastonnades, de gifles de la part des chauffeurs de Taxis-Moto fonctionnant dans la localité commis sur deux membres de la communauté LGBTI le vendredi 27 mai 2022, à Thomassin 25. La maison des victimes a été vandalisée et des menaces de mort leur ont été proférées. Ces dernières en dépit des appels de détresse lancés n’ont pas pu bénéficier de l’assistance et de la protection des forces de l’ordre de leur commune déplore l’OPC.
Ces incidents « malheureux et regrettables » constituent de graves violations de droits humains des groupes minoritaires, souligne l’OPC qui exige l’ouverture d'une enquête au niveau de l’Inspection Générale de la PNH afin d’élucider les circonstances dans lesquelles ces actes ont été produits.
Il saisit l'occasion pour rappeler à l’État qu’il est de sa responsabilité de prendre toutes les mesures nécessaires afin de garantir aux groupes minoritaires, la jouissance et l’exercice de leurs droits sur toute l’étendue du territoire national et en tout temps.
JCP /HPN
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