La demande a été faite dimanche, par le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, proposant l'envoi en Haïti d'une « force d'action rapide » composée de militaires d'un ou de plusieurs pays pour aider le Gouvernement d'Ariel Henry, à reprendre le contrôle de Port-au-Prince livré aux gangs armés. Cette force d'action rapide aura pour mission de débloquer l'approvisionnement en carburant et autres produits essentiels.
Le patron de l'ONU suggère que l'opération ne soit pas menée sous l'égide des Nations Unies, mais plutôt dirigée par un État membre qui l'exécuterait seul ou avec le soutien d'autres nations, selon une correspondance adressée au Conseil de sécurité.
"La force, en particulier, soutiendrait la Police nationale d'Haïti principalement dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince pour assurer la libre circulation de l'eau, du carburant, de la nourriture et des fournitures médicales des principaux ports et aéroports vers les communautés et les établissements de santé", a-t-il déclaré.
António Guterres propose que ces troupes étrangères soutiennent la police haïtienne dans ses efforts pour éliminer la menace posée par les gangs armés et fournir une protection immédiate aux infrastructures et services clés.
Le Secrétaire général des Nations-Unies Antonio Guterres propose deux options :un groupe de pays qui va encadrer et former la police haïtienne ou la création d'une "force spéciale" avec des agents de l'étranger pour combattre les gangs armés.
YPL/HPN
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