La police nationale est indexée suite à l’exécution de trois jeunes frères, âgés de 17 à 21 ans. Un syndicat de la police confirme que l’inspection générale s’est déjà saisie du dossier.
Le drame a eu lieu le samedi 23 décembre dernier. Trois jeunes, trois frères, âgés de 17 à 21 ans, ont été exécutés après leur arrestation par une patrouille de la police de Tabarre.
Leur père confirme la nouvelle. Ses déclarations sont virales sur les réseaux sociaux. Il confirme que ses trois fils, dont le plus jeune était âgé de 17 ans, ont été sommairement exécutés par les policiers.
Ils ont pleuré, supplié les policiers leur demandant de leur laisser la vie sauve. « Je n’ai jamais dégainé sans abattre quelqu’un », lui aurait répondu l’un des policiers.
Un témoignage qu’il affirme avoir obtenu de plusieurs témoins, rappelant qu’il habite dans la zone où le drame a eu lieu.
Il affirme que, ces derniers jours, il reçoit des menaces de mort. Cependant, il réaffirme sa détermination à exiger justice et réparation.
La responsable de la Commission Episcopale Justice et Paix (CE-JILAP), Jocelyne Colas, affirme ne pas avoir beaucoup d'informations sur ce drame.
Le moins qu’on puisse dire, souligne-t-elle, c’est qu’il s’agissait d’une exécution sommaire.
Nul n’a le droit de tuer, surtout s’il s’agit d’un agent de l’ordre qui avait maîtrisé sa victime, souligne Jocelyne Colas.
Le responsable du Syndicat National des Policiers Haïtiens (SYNAPOHA), Lionel Lazare, affirme qu’il ne dispose pas d’informations suffisantes pour réagir sur ce nouveau drame.
Mais il affirme que l’inspection générale de la police nationale se serait déjà saisie de l’affaire.
DO /HPN
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