Si nombreuses, sont aujourd'hui les entreprises et institutions privées et publiques n'exigeant presque plus le port obligatoire de masque au visage pour avoir accès à des services en Haïti. Cependant, des gens, peut-être, ayant encore l'esprit hanté par cette maladie infectieuse, semblent bien tolérer le cache-nez et en font toujours usage dans les rues, constate Haiti Press Network.
« Mieux vaut prévenir que guérir. Je pense que la maladie ne peut pas disparaître comme ça dans la nature même si l’on en parle presque plus. Je commence à être âgé et surtout nous sommes dans une période où la température est favorable à ce virus contagieux. Donc, je fais attention », a déclaré un sexagénaire interrogé par l’Agence HPN. En dépit de son âge un peu avancé, ce dernier dit ne pas avoir de la difficulté à respirer en portant le masque.
En effet, ils ne sont pas nombreux, mais des jeunes comme des personnes âgées choisissent en guise de protection sanitaire en 2022, soit environ trois ans après la découverte du coronavirus dans le monde qui, de toute évidence, semblerait conjugué au passé depuis quelque temps, d'utiliser le masque.
Amandine, une jeune femme qui travaille dans un supermarché à Pétion-Ville, dit avoir utilisé le masque pour se protéger les yeux et les narines contre la poussière dans cet environnement, ajoute-t-elle, infesté de poussière de pneus brulés au cours des récentes protestations populaires à la capitale.
« Ce n’est pas parce que je me sens bien avec ce masque ni pour éviter d’attraper la maladie liée à la pandémie du coronavirus. Mais je le porte simplement par précaution. J’ai un poumon fragile. N’importe quelle petite particule de poussière provoque de la grippe chez-moi », a justifié Amandine qui n’a pu retenir son sourire sous le masque.
Le cache-nez, ce machin utilisé autrefois à l'hôpital qui était devenu pourtant la norme avec le covid-19 en 2020 et 2021 à travers le monde, n'a pas été apprécié par plus d'un, rappelons-le, constituant un élement genant et un embarras à la respiration, d’après les témoignages de nombreuses personnes.
Bizarrement, l'on remarque encore aujourd'hui des personnes qui semblent s'accommoder assez bien avec le masque, au point qu'elles en font même une mode.
Une mode qui rappelle bien les moyens préventifs contre la pandémie, notamment le lavage constant des mains, l'usage de gels alcoolisés, la distanciation physique et sociale pour ne citer que ces précautions qui attisaient en même temps la psychose et une peur bleue chez les gens.
Heureusement, ces mesures de protocole sanitaire ne sont plus de rigueur, y compris les statistiques douteuses et navrantes du ministère de la Santé publique et de la Population (MSPP), autour de l'évolution de la maladie sur le territoire national durant la période allant de 2020 à 2021.
Alix Laroche
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