
L'incident s’est produit quelques minutes après la visite du Premier ministre Garry Conille à l'hôpital général, ce lundi 29 juillet dans l'après-midi. Une attaque qui révèle que la situation au Centre-ville est extrêmement tendue et fragile affectant même les hauts responsables du gouvernement.
L'attaque contre le cortège Premier ministre Garry Conille lors de sa visite à l'hôpital général à Port-au-Prince souligne la gravité de la crise sécuritaire actuelle. Les forces de l'ordre y compris les soldats kényans ont dû intervenir pour protéger le Premier ministre et le faire évacuer sous des tirs nourris des gangs armés opérant dans la zone.
Cette attaque des gangs de la zone métropolitaine de Port-au-Prince révèle une fois de plus que la question sécuritaire reste un défi majeur pour garantir la stabilité dans le pays, malgré la présence des forces de l'ordre locales et internationales.
La police nationale n'a effectivement aucun contrôle de l'espace de santé dont le personnel et les patients sont pratiquement absents. La zone est désertée il y a donc moyen de repenser la stratégie pour rendre le plus grand centre hospitalier du pays fonctionnel.
Yves Paul LEANDRE
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