Dans un tweet publié très tôt ce 12 janvier, le Premier ministre Dr Ariel Henry qui n' a pu faire le déplacement pour aller au site mémoriel du Morne Saint-Christophe situé à (8 kilomètres au nord de la capitale), en raison de la situation qui prévaut à Canaan, écrit que lui et le peuple haïtien se souviennent encore des milliers de morts, de blessés, ainsi que d'innombrables dégâts matériels enregistrés lors du cataclysme du 12 janvier 2010. Selon le chef du gouvernement, il est temps pour que l'unité, la réconciliation, la reconstruction et le relèvement socio-économique de la nation constituent le plus bel et le plus vibrant hommage que nous puissions rendre à ces victimes.
"Que ce séisme dévastateur du 12 janvier nous inspire et nous indique à nouveau la voie de la solidarité, de la fraternité et du changement réel au bénéfice de notre Patrie", écrit Dr Ariel Henry.
En lieu et place du site Saint Christophe, c'est au Palais National que le gouvernement a commémoré cette date, en déposant une gerbe de fleurs sur une stèle érigée en la circonstance. Une courte cérémonie au cours de laquelle le Premier ministre, Dr Ariel Henry, s'est recueilli devant le site du Mémorial du Palais national en présence du Secrétaire général du Palais National, Dr Josué Pierre Louis,quelques Ministres du gouvernement et les Commandants en Chef des Forces Armées d' Haïti et de la Police Nationale d'Haïti. Sans savoir la cause exacte, le gouvernement n'a pas pris de dispositions pour mettre le drapeau national en berne, inviter les stations de radio et les chaînes de télévisions de la zone métropolitaine de Port-au-Prince à diffuser des musiques appropriées en la circonstance et les boîtes de nuit de fermer leurs portes pendant cette journée.
13 ans après, le pays est encore à genou, le Palais national effondré lors du séisme du 12 janvier 2010, n'est pas reconstruit. L'un des symboles forts du pays.La Capitale est comme une ruine de guerre, aucun effort n'est fait pour changer le décor ajouté à l'insécurité qui déstabilise la société et dégrade la situation économique.13 ans après aucun bilan, aucun investissement, la ville de Madan Colo peine à se relever.
YPL/HPN
Comments