
Alors que le lundi marque habituellement le début de la semaine de travail, la situation sécuritaire en Haïti continue de susciter de vives inquiétudes. Ce lundi 3 février 2025, plusieurs activités économiques et sociales connaissent un net ralentissement à Port-au-Prince et dans d'autres régions du pays. La montée en puissance des violences orchestrées par la coalition de gangs Viv Ansanm pousse de nombreux citoyens à limiter leurs déplacements, par crainte d’affrontements ou d’attaques ciblées.
Dans une vidéo publiée sur TikTok, Jimmy Chérizier avait annoncé les hostilités pour ce lundi. Face à cette menace, plusieurs établissements scolaires ont préféré garder leurs portes fermées par mesure de précaution. Certaines institutions ont opté pour des cours en ligne, tandis que d'autres restent dans l'incertitude quant à la reprise des activités.
Les transports en commun sont partiellement paralysés en raison des barrages et des risques d'attaques sur certaines artères principales de la capitale. Dans plusieurs marchés et entreprises, les commerçants fonctionnent au ralenti, redoutant de nouvelles vagues de pillages.
Les autorités et certaines organisations de la société civile appellent les citoyens à la prudence et demandent aux forces de l'ordre de renforcer leur présence dans les zones sensibles. Le Secrétaire d'État à la Sécurité publique, Mario Andrésol, annonce que des dispositions sont en cours pour mieux coordonner les ressources de la police et les équipements nécessaires. Il promet une amélioration notable de la situation sécuritaire d’ici février ou mars et exhorte la population à faire preuve de patience et de vigilance.
Yves Paul LEANDRE
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