A quelques jours de la réunion du Conseil de sécurité des Nations-Unies fixé au 21 octobre autour du dossier d'Haïti, l'inquiétude devient grandissante chez les grandes puissances avec une longue histoire d'implication en Haïti : Les États-Unis, le Canada et la France, lequel des trois prendra Ie commandement de la force multinationale d'action rapide en Haïti ?
Selon une copie de la résolution qui va être présentée au Conseil, confirmé par plusieurs responsables américains et onusiens, en réponse à un appel lancé la semaine dernière par le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, pour la création d'une force de réaction rapide pour aider la police nationale haïtienne (PNH), ce ne serait pas sous la supervision de l'ONU ou rassemblée en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations Unies, qui approuve l'utilisation de la force pour le maintien de la paix. Donc, on ne sait toujours pas qui dirigerait la force d'action rapide malgré la volonté de l'administration Biden, disposée à participer à une éventuelle force militaire en Haïti.
Des responsables politiques annoncent pour le lundi 17 octobre, une manifestation antigouvernementale et pour dire non à toute intervention militaire.
Faut rappeller qu'au cours des quatre dernières semaines, de puissants gangs armés plongent le pays dans l'anarchie, bloquant les plus grands terminaux de carburant du pays et coupant les voies d'accès.
YPL/HPN
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