La guerre des gangs au Bel-Air et à Solino,
entre le 27 février et le 5 mars dernier, a fait plus de 70 morts, des dizaines de blessés et une cinquantaine de disparus, selon le RNDDH. Des familles entières ont fui leurs maisons pour échapper à la fureur des bandits.
Le directeur exécutif du Réseau National de défense des Droits Humains (RNDDH), Pierre Espérance, affirme que le conflit armé dans ces quartiers pauvres de la capitale est lourd de conséquences.
Il accuse le gouvernement de responsabilité dans cette situation et déplore qu'aucune mesure n'ait été adoptée pour mettre les bandits hors d'état de nuire.
Si un calme apparent règne a Solino et à Bel-Air depuis un certain temps, Marc André Alexandre, un riverain qui se présente comme un porte-parole des personnes vivant à Bel-Air assure que le bilan humain est plus lourd que celui présenté par le RNDDH.
Il y a des morts qui n'ont pas été pris en compte, des cadavres brûlés à l'intérieur des maisons abandonnées, a-t-il fait savoir, soulignant que ce conflit avait refait surface à cause d'un simple malentendu.
Pour l'heure, dit-il, des discussions sont en cours en vue de pérenniser le calme qui règne dans ces quartiers qui échappent au contrôle des autorités.
DO/HPN
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