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Haïti-Politique : Vers la reprise des négociations politiques entre Haïti et la Caricom




 

L'information a été relayée par Me André Michel, dans un tweet, ce mardi 13 janvier, dans un contexte marqué par des crises politiques et sécuritaires persistantes, les signataires de l’accord du 21 décembre, en collaboration avec EDE et le Collectif du 30 janvier, annoncent la reprise des négociations politiques entre les parties prenantes haïtiennes sous les auspices de la CARICOM. Ces discussions, cruciales pour le redressement du pays, visent à établir des compromis responsables en vue d’une transition ordonnée.

 

Les signataires ont exprimé leur détermination à défendre le bien-fondé de leurs propositions conjointes, tout en dénonçant le Conseil de Transition et de Planification (CPT), discrédité par le scandale de la Banque Nationale de Crédit (BNC). Selon eux, le CPT actuel, délégitimé, est incapable de mener à bien le référendum constitutionnel et les élections prévues d’ici la fin de l’année.

 

« Il n’y a pas de place à la table des négociations pour les criminels », déclarent fermement les signataires, rappelant leur opposition absolue à tout dialogue ou pacte avec les gangs. Cette position s’aligne avec la récente déclaration de Leslie Voltaire, président du CPT, qui a annoncé des mesures contre les partis politiques ayant collaboré avec la coalition criminelle Viv Ansanm.

 

En février et mars 2024, certains partis politiques, aujourd’hui représentés au sein du CPT, auraient établi des alliances avec des chefs de gangs dans le but de renverser le Premier ministre Ariel Henry et ses alliés au pouvoir. Les signataires de l’accord du 21 décembre, quant à eux, soulignent qu’ils n’ont jamais pactisé avec des criminels dans leur histoire politique.

 

Face à l’escalade de l’insécurité, ils appellent le CPT à transférer intégralement le Fonds d’intelligence à l’armée et à la Police nationale, dans le but de renforcer le service de renseignement. « Ainsi, nos forces de l’ordre pourront mener une lutte plus efficace contre les gangs criminels », ajoutent-ils, insistant sur l’urgence de mesures concrètes pour rétablir l’autorité de l’État.

 

Cette reprise des négociations présente une opportunité de bâtir un consensus autour d’une transition politique crédible, mais elle met en lumière les divisions profondes et les défis structurels auxquels Haïti est confrontée. Le refus catégorique de toute négociation avec les gangs reflète une volonté de rompre avec des pratiques perçues comme dévastatrices pour l’avenir du pays.

 

Yves Paul Léandre

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