Dans une note paraphée par le président du Sénat, Joseph Lambert, mais avec les noms des neuf autres membres du Grand Corps à la fin du texte, la mise en place d’un gouvernement transitoire avant le 1er octobre est réclamée avec insistance.
En effet, le gouvernement du premier ministre Ariel Henry est vivement critiqué dans cette note qui souligne son incapacité à résoudre les problèmes socio-économiques qui se sont amplifiés.
"Aujourd'hui, la situation politique, économique, sociale et environnementale du pays s'est nettement détériorée et le gouvernement de fait en place n'a pas apporté de réponses concrètes aux différentes revendications légitimes du peuple ", constatent Joseph Lambert et ses pairs.
Cela provoque des mouvements de protestation pour exiger la sécurité sur toute l’étendue du territoire, le déblocage des routes nationales pour la libre circulation des personnes et des biens, la baisse de la vie chère par une réduction substantielle et rapide des prix des produits de première nécessité et leur disponibilité sur le marché national.
Les citoyens réclament aussi la disponibilité et la fourniture régulière des produits pétroliers à l’échelle nationale, la baisse du taux de change et la disponibilité du dollar pour tous sans oublier une administration plus saine et une gestion plus efficace des ressources du Trésor Public.
Aussi, le Grand Corps appelle à une entente entre tous les acteurs pour résoudre la crise politique et mettre sur pied, avant le 1er octobre, une équipe transitoire appelée à donner des réponses concrètes et rapides aux justes et légitimes revendications du peuple.
C’est ainsi qu’on pourra replacer le pays sur le chemin de la stabilité politique en vue de la tenue d'élections générales transparentes pour un retour rapide à la normalité institutionnelle, lit-on dans le document.
DO/HPN
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