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Haïti-Politique : Des leaders s’inquiètent et craignent le pire dans les jours à venir



Analysant l’aggravation de la situation socio-économique du pays depuis l’arrivée du Dr Ariel Henry comme l’unique décideur au pouvoir, il y a plus d’un an, mais surtout la situation de paralysie totale des activités qui se développe actuellement à travers la République depuis environ une semaine, à cause du coût de la vie, de la crise du carburant, de l’inflation, de la dépréciation de la gourde par rapport au dollar, de l’insécurité, plusieurs acteurs politiques continuent d’élever la voix pour dénoncer le gouvernement, constate hpninfo.com.


Edouard Paultre, directeur du Conseil national des acteurs non étatiques (CONANE), a exprimé clairement son insatisfaction par rapport aux agissements de ce gouvernement dit de transition, piloté par le Dr Ariel Henry depuis quelque 14 mois, suite à l’assassinat du président Jovenel Moïse qui l’avait choisi comme Premier ministre quelques jours avant.


Selon M. Paultre, ce gouvernement n’a rien fait de concret pour donner au moins une lueur de satisfaction aux attentes de la population qui végète de plus en plus dans la misère la plus abjecte. Ce, signale-t-il, compte tenu du coût de la vie qui n’arrête pas de grimper et du climat de l’insécurité qui gagne sans arrêt du terrain avec des bandits sans foi ni loi éparpillés un peu partout qui sèment le deuil et la terreur de jour comme de nuit.

Des agissements gouvernementaux qui signent, dit-il, l’échec du pouvoir en place dirigé par le neurochirurgien.


Pour sa part, Chavannes Jean-Baptiste du mouvement paysans Papaye qui a réagi également sur les ondes de radio Vision 2000, a dénoncé la gouvernance du Dr Ariel Henry à la tête du pays sous l’impulsion de la communauté internationale. Déplorant la vie chère qui fait rage dans le pays, notamment à Hinche où, a-t-il informé, un hareng-saur se vend jusqu’à 250 gourdes, le militant politique n’a pas ménagé ses mots pour appeler la population à poursuivre la mobilisation, jusqu’à ce que Dr Ariel Henry démissionne. Aussi a-t-il appelé les acteurs politiques et le secteur privé des affaires à se préparer à solution rapide pour éviter le chaos.


Intervenant aussi sur les ondes de radio Vision 2000, le Coordonnateur général du parti politique dénommé : Union nationale pour l’intégrité et la réconciliation (UNIR), Jean Clarens Renois dit déplorer également la situation que vit le pays exprimant son regret et sa déception sur la manière dont le gouvernement conduit la barque du pays, provoquant finalement la colère populaire. Comme toujours dans son discours, il a invité les citoyens à cesser de sombrer dans l’individualisme pour opter la voie de l’intérêt collectif.


Le journaliste chevronné et professeur en niveau supérieur continue de croire que la sortie doit nécessairement passer par un consensus national. Il a appelé tous les protagonistes à cultiver l’art du compromis et à mettre au rencart leur égo, en se tirant du jeu des extrêmes préjudiciable au pays.


Jean Hénold Buteau, néphrologue, professeur à la Faculté de médecine et de pharmacie (FMP), de l’Université d’État d’Haïti (UEH), également porte-parole du parti politique « Alternative socialiste », a, quant lui, déploré l’absence de la bonne gouvernance du pays.

Mettant l’accent particulièrement sur la question des élections, il a jugé que Dr Ariel Henry fait fausse route en annonçant de telles activités dans le pays dans ces conditions obscures. Selon Dr Buteau, les conditions ne sont pas réunies pour organiser des élections en Haïti.


Alix Laroche

allalematin@yahoo.fr

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