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Haïti-Politique : au milieu du tohubohu, Clarens Renois appelle au calme

Alors que des leaders politiques prônent un soulèvement général dans le contexte sociopolitique actuel avec possibilité de violences populaires, le responsable du parti UNIR se positionne contre les idées populistes qui, selon lui, ne vont pas résoudre les problèmes. Parallèlement, M. Renois se dit conscient que la situation dans laquelle se trouve une bonne partie de la population est intenable.


"Le pays va mal, plus rien ne fonctionne", a martelé mardi 6 septembre sur Radio Métropole, le numéro 1 du parti Union Nationale pour l'intégrité et de la Réconciliation. Clarens Renois estime que la population a le droit de manifester pour entendre sa voix et faire passer ses revendications mais tout cela doit se faire dans le calme et la non-violence. Selon lui, hormis la misère qui frappe plus de la moitié de la population, l’âme haïtienne est en souffrance.


Ce 7 septembre, de nombreuses manifestations de rues sont annoncées sur tout le territoire national. Quoiqu’il ne s’oppose pas aux mouvements de revendications sociales, M. Renois souligne qu’une épée de Damoclès plane sur le pays en raison des menaces qui accompagnent les protestations politiques. L’homme politique se dit préoccupé par la proportion que la situation risque de prendre.


La cherté de la vie, l’insécurité et la disponibilité des produits pétroliers dans les pompes à essence sont les principales revendications des membres de la population depuis quelques semaines. Le responsable de l’entité politique « UNIR » croit qu’il est impossible que la gourde puisse être revalorisée à la suite d’une manifestation. "Vandaliser ou incendier des biens privés ou publics ne va pas accélérer la résolution de la crise", renchérit-il tout en soulignant que les gens de la classe moyenne sont majoritairement les victimes de ces actes.


Compte tenu de la légitimité des doléances de la population, Clarens Renois appelle les élites politiques et économiques à trouver rapidement une réponse aux revendications populaires. Il préconise aussi que les dirigeants adressent les problèmes politiques en tant que partie prenante de la crise. "Aucune solution ne sortira des violences", souligne-t-il.




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