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Haïti:Les Nations-unies promettent d’épauler Haïti selon le dernier rapport du Secrétaire général



Dans ce rapport de 14 pages, soumis en application de la résolution 2645 (2022) du Conseil de sécurité, par laquelle celui-ci a décidé de proroger jusqu’au 15 juillet 2023, le mandat du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH). Le  Secrétaire général des Nations-unies António Gutteres fait état du climat politique en Haïti qui a été influencé par les trois initiatives ci-après : l’adoption de la résolution 2653 (2022) du Conseil de sécurité, par laquelle le Conseil a établi un régime de sanctions imposant des mesures (interdiction de voyager, gel des avoirs et embargo sur les armes ciblées) aux personnes qui entretiennent, directement ou indirectement, des relations avec des groupes armés et des réseaux criminels ; l’imposition par deux États Membres de sanctions bilatérales à l’encontre de plusieurs personnalités haïtiennes ; la demande faite par le Gouvernement haïtien de déployer une force armée spécialisée internationale pour aider la Police nationale d’Haïti à lutter contre l’insécurité liée aux actes criminels des bandes armées, demande à laquelle il continue de plaider en proposant le déploiement d’une force d’action rapide. Selon M. Guterres, la violence liée aux bandes organisées a atteint des niveaux inégalés depuis des décennies et reste la principale menace pour la sécurité publique en Haïti. Ces bandes armées ont cherché à étendre leur influence dans des quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince qui étaient, jusqu’à récemment, considérés comme relativement sûrs. Le numéro un de l'ONU a rapporté qu'à Port-au-Prince, les rivalités entre bandes ont déplacé des dizaines de milliers de personnes, dont la plupart se sont réfugiées dans des camps improvisés qui, devenus eux-mêmes le théâtre d’infractions violentes, ont mis encore plus à mal les capacités d’une police nationale déjà débordée. Il mentionne les démarches de sa  représentante spéciale pour Haïti, Mme Helen La Lime qui encourage les principales parties prenantes et les blocs politiques à dialoguer pour parvenir à un accord qui soit piloté par les Haïtiens. Les pourparlers entre le Premier Ministre Ariel Henry et un membre influent du groupe de Montana n’ont pas donné de résultats tangibles. Voilà qu'aujourd'hui, des groupes de la société civile ont entamé des consultations avec des groupes politiques, des entreprises, des associations professionnelles et des syndicats, qui ont abouti à l’élaboration du Consensus national pour une transition inclusive et des élections transparentes, un accord qui dresse la liste des mesures nécessaires à la tenue d’élections, à savoir, entre autres : la mise en place d’un haut conseil multipartite de transition ; la création d’un organe de contrôle de l’action gouvernementale ; la restauration complète de la Cour de cassation ; la formation d’un nouveau conseil électoral provisoire ; l’élaboration de réformes constitutionnelles, en vue de rétablir des institutions démocratiquement élues dans un délai de 18 mois. Une série de réunions et de négociations informelles se sont tenues en octobre et en novembre à Port-au-Prince et dans le reste du pays pour renforcer le soutien à cet accord.Le 21 décembre, le Consensus national a été signé par le Premier Ministre et un large éventail de parties prenantes, dont certains signataires de l’Accord de Montana, divers groupes non alignés, la société civile, des groupes religieux, le secteur privé et un grand groupement politique se faisant appeler « le compromis historique ». Le Premier Ministre a annoncé le lancement, au mois de janvier, d’une série de discussions multipartites visant à permettre aux signataires et non-signataires d’élaborer une feuille de route plus détaillée concernant la transition. La direction du groupe de Montana a, quant à elle, rejeté le Consensus national, le qualifiant de « manœuvre » électorale lors d’une conférence de presse tenue le 29 décembre. Toujours dans ce rapport, António Gutteres rappelle la demande faite par le Gouvernement de déployer d’urgence une force armée spécialisée internationale pour aider la Police nationale à lutter contre l’insécurité liée aux actes criminels des bandes armées.


YPL/ HPN 

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