
La mobilisation contre le déploiement des gangs dans la commune de Carrefour (Sud de la Capitale), s'accentue depuis mardi soir après la tentative des hommes armés du gang de « Tibwa » de prendre d’assaut cette commune de plus de 400 mille habitants. La Police et la population sont sur pied de guerre et les barricades sont remarquées dans plusieurs artères. Les rares chauffeurs de Taxi-Moto qui font le trajet jusqu’à Cote-Plage 16 sont obligés de s’identifier sous peine de subir le supplice du « Bwa Kale ».
Tout au long de la Grand Rue menant vers le Sud jusqu’à Cote-Plage 18, les agents de la PNH et des civils armés de machettes contrôlent les piétons inconnus de la zone et les chauffeurs de Taxi-moto transportant des valises et d’autres objets. Cette situation a occasionné du même coup une paralysie partielle des activités dans cette commune. Les établissements scolaires dans la zone de Mariani et les petits commerces fonctionnent normalement ; toutefois dans les quartiers de Waney et d’autres zones avoisinantes sans oublier les zones les plus affectées comme Bizoton, Thor et Diquini la situation reste paralytique où quelques petits boutiquiers ont ouvert leurs portes pour desservir quelques clients. Les Maisons de transfert et les banques gardent leurs portes fermées.
Pour l’instant, aucune solution n’est en vue compte tenu de la rigidité des négociations entre les différents protagonistes. Les chefs de gang auraient demandé le transfert du commissaire principal de Carrefour qui, selon eux, aurait mal évalué la situation sécuritaire dans la commune. Les agents affectés au commissariat de Carrefour ne l’entendent pas de cette oreille. Les affrontements dans ces conditions vont se poursuivre et la population montre une réelle détermination à accompagner les policiers dans cette tâche.
HPN
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