
Il est impossible de nier que la population est aujourd’hui à la merci du crime et que les remèdes appliqués pour le contrôler n’ont pas eu d’effets ou n'ont pas d'effets. Il est donc nécessaire de réévaluer rapidement la situation avant que la résurgence des crimes et des délits ne dégénère davantage durant la saison de Noël et du Nouvel an.
Au cours de ces derniers mois, le pays vit chaque jour des épisodes de meurtres, d’assassinats, d’enlèvements, de viols, de vols dans des résidences et des entreprises, ainsi que de multiples agressions contre des citoyens au milieu des routes publiques, en particulier à Croix-des-Bouquets, Canaan, Martissant, Laboule 12, Savien à Petite-Rivière de l’Artibonite entre autres. Les cas de crimes et délits se produisent à toute heure du jour, la nuit ou tôt le matin, dans les quartiers populaires, les communautés rurales ou les secteurs résidentiels, les autoroutes ou les rues intérieures.
Au regard de cette situation lamentable, le Gouvernement ne met en œuvre aucun programme de réforme de la police nationale s’inscrivant dans le cadre d’une stratégie à long terme de lutte contre la criminalité. L’augmentation de la violence criminelle exige une action urgente et immédiate. Sans être en mesure de proclamer un succès dans la lutte contre la flambée de criminalité qui secoue les quartiers de la zone métropolitaine, les autorités doivent maintenant improviser une concoction pour faire face à la flambée de la criminalité à Port-au-Prince où des antisociaux prennent le malin plaisir à terroriser une population livrée à elle-même.
Ne parlons plus, affrontons immédiatement et vigoureusement l’explosion de la criminalité qui dévaste maintenant la nation, qui comprend le meurtre de simples citoyens, de dirigeants de partis politiques, de journalistes, de militants politiques. Il s’agit d’un signal clair que les citoyens sont aujourd’hui à la merci du crime. Comme tout dans la vie, le bon sens est un médicament à partir duquel sont appliquées des interventions chirurgicales nécessaires pour conjurer toute maladie sociale, en particulier celle liée à la montée ou à la résurgence de la délinquance et de la criminalité.
Le livre de recettes qui est appliqué pour éviter l’insécurité des citoyens est, en termes généraux, le même que celui utilisé par d’autres Gouvernements, basé sur la réforme de la police, l’augmentation des patrouilles avec le renforcement militaire etc. Compte tenu de l’état généralisé de l’insécurité citoyenne, l’intervention du « Gouvernement » est conseillée, de sorte que par son autorité et sa volonté politique cessent les expériences de laboratoire et romanesques de justifications, afin, une fois pour toutes, de prendre le taureau par les cornes.
La Redaction
Avec la collaboration de GA
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